« Le Ciel au mois d’août 1873 » : différence entre les versions

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La Nature n°9 - pages 143, 144
 
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<div class="text">{{journal|Le Ciel au mois d'août 1873|[[Auteur:Amédée Guillemin|Amédée Guillemin]]|1873}}
 
La planète Mercure sera, le 12 août, en conjonction inférieure avec le Soleil, en d’autres termes, se trouvera dans le point de son orbite le plus rapproché de la terre pendant la révolution qu’elle effectue en ce moment autour de l’astre radieux. C’est dire qu’elle sera absolument invisible, étant déjà si difficile à observer, quand elle n’est pas plongée dans la lumière solaire. Mercure est bien, le jour de sa conjonction, de quelques degrés au-dessous du disque du soleil, mais trop rapproché pour qu’une observation soit possible (la latitude héliocentrique australe est de 7 degrés). Mais son mouvement synodique est rapide, et le 30 août il atteindra son maximum d’élongation occidentale ; se levant alors une heure trois quarts avant le soleil, on pourra si le ciel à l’orient est bien dégagé de vapeurs, le chercher dans le Lion, devançant Régulus de 5 à 6 degrés.