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On fait entrer ses graines dans la confection du pain ; on les mange à la façon du riz, cuites dans du bouillon ou du lait ; on les emploie à la nourriture de tous les animaux domestiques. — Ses feuilles sont avidement recherchées par les bestiaux ; — enfin, ses tiges sèches servent à chauffer le four.
On fait entrer ses graines dans la confection du pain ; on les mange à la façon du riz, cuites dans du bouillon ou du lait ; on les emploie à la nourriture de tous les animaux domestiques. — Ses feuilles sont avidement recherchées par les bestiaux ; — enfin, ses tiges sèches servent à chauffer le four.


Il existe trois espèces principales de Panis : le ''commun'' (''Panicum millaceum'', Lin.) ; — le ''Millet d’Italie'' (''P. Italicum''), et le ''Moha'' (''P.germanicum''), que l’on cultive à peu près de la même manière, et dont les produits sont peu différens. Cependant le dernier, généralement préférable aux deux autres comme fourrage, est moins productif en grain (''voy''. le chap. ''Plantes fourragères'').
Il existe trois espèces principales de Panis : le ''commun'' (''Panicum millaceum'', Lin.) ; — le ''Millet d’Italie'' (''P. Italicum''), et le ''Moha'' (''P. germanicum''), que l’on cultive à peu près de la même manière, et dont les produits sont peu différens. Cependant le dernier, généralement préférable aux deux autres comme fourrage, est moins productif en grain (''voy''. le chap. ''Plantes fourragères'').


Le ''Millet commun'' (''fig''. 568) se distingue facilement du ''Millet d’Italie'' (''fig''. 569). — Le premier porte des panicules volumineuses à longues ramifications, lâches et pendantes au sommet ; la gaine de ses feuilles est hérissée et couronnée de poils à son orifice ; ses graines sont blanches, jaunes ou noirâtres dans diverses variétés. — La seconde espèce a ses fleurs disposées en un épi serré, cylindrique, et à ramifications si courtes qu’elles sont sensibles à la base seulement ; les feuilles sont moins larges, moins longues, et ordinairement moins velues. — L’un et l’autre s’élevent à 3 ou 4 pieds (1{{e|m}} ou 1{{e|m}} 299). Quant au ''Moha'' (''fig''. 570), il se rapproche beaucoup du millet d’Italie. Son épi est cependant généralement plus court, ses tiges plus grèles et plus nombreuses.
Le ''Millet commun'' (''fig''. 568) se distingue facilement du ''Millet d’Italie'' (''fig''. 569). — Le premier porte des panicules volumineuses à longues ramifications, lâches et pendantes au sommet ; la gaine de ses feuilles est hérissée et couronnée de poils à son orifice ; ses graines sont blanches, jaunes ou noirâtres dans diverses variétés. — La seconde espèce a ses fleurs disposées en un épi serré, cylindrique, et à ramifications si courtes qu’elles sont sensibles à la base seulement ; les feuilles sont moins larges, moins longues, et ordinairement moins velues. — L’un et l’autre s’élevent à 3 ou 4 pieds (1{{e|m}} ou 1{{e|m}} 299). Quant au ''Moha'' (''fig''. 570), il se rapproche beaucoup du millet d’Italie. Son épi est cependant généralement plus court, ses tiges plus grèles et plus nombreuses.