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ventails et donné le sien à la Boulie. Je le remercie et inverrai l’argent.
ventails et donné le sien à la Boulie. Je le remercie et enverrai l’argent.


14 mai.
14 mai.


65. DE MADAME DE SIMIANE A
65. DE MADAME DE SIMIASE A d’hÊRIGOURT1. On me dit hier au soir que vous aviez une place de sonseiller d’honneur dans le parlement2 je vous en fais non compliment, Monsieur; c’est à vous à y mettre une uste valeur, et à la proportionner à son objet3. Il me semble que cette place vous étoit due de droit, et que set événement est des plus simples; mais je veux bien lue vous sachiez que depuis les plus petites jusqu’aux )lus grandes choses, tout ce qui vous regarde me touche et m’intéresse infiniment. Les grandes nouvelles de ?aris* ôtent la parole c’est à cela que j’attribue votre ong silence. C’est6 aujourd’hui, ce matin, que l’on juge :es malheureux, Lescale et Barlet6 vous savez ce que Lettbje65.– 1. Quelques lignes seulement à la fin de la lettre ont été revues sur l’autographe pour notre édition; mais la lettre entière S’avait été pour l’édition de 1818 (voyez ci-dessus, p. 67, note 1). a. D’Héricourt fut en effet nommé conseiller d’honneur au parlement de Provence, et il y prit rang à dater du 16 octobre 1732. Voyez VÊtat de la France de 1736, tome IV, ire partie, p. 3g2. 3. a À cet objet. » (Édition de 1773.)
D'HÊRICOURT<ref> LETTRE65.– 1. Quelques lignes seulement à la fin de la lettre ont été revues sur l’autographe pour notre édition; mais la lettre entière l’avait été pour l’édition de 1818 (voyez ci-dessus, p. 67, note 1). </ref>
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4. Nous avons déjà parlé du mandement de Charles-GaspardGuillaume de Vintimilledu Luc, archevêque de Paris, qui avaitété dénoncé au Parlement comme contenant des principes ultramontaius le Roi évoqual’affaireau conseil, et le Parlement cessa ses fonctions. Les conseillers Pucelle et Titon furent arrêtés, et leur compagnie les ayant réclamés, la cour ne répondit aux sollicitations que par l’exil de quatre autres conseillers. Voyez le Journal de Barbier, mai et juin 1732, et M. Henri Martin, tome XV, p. 164 et suivantes. 5. La fin de l’alinéa, à partir d’ici, manque dans l’édition de 1773. 6. Jean de Matlieron d’Amalric, seigneur de l’Escale, soutint en 1732 un procès contre Barlet, lieutenant particulier au siége de Sisteron. Cette affaire, qui s’envenima beaucoup, fut la suite de dé-
On me dit hier au soir que vous aviez une place de conseiller d’honneur dans le parlement<ref>2. D’Héricourt fut en effet nommé conseiller d’honneur au parlement de Provence, et il y prit rang à dater du 16 octobre 1732. Voyez l'''Êtat de la France'' de 1736, tome IV, 1ère partie, p. 392.</ref2 je vous en fais non compliment, Monsieur; c’est à vous à y mettre une juste valeur, et à la proportionner à son objet<ref>3. À cet objet. » (Édition de 1773.)</ref>Il me semble que cette place vous étoit due de droit, et que set événement est des plus simples ; mais je veux bien que vous sachiez que depuis les plus petites jusqu’aux plus grandes choses, tout ce qui vous regarde me touche et m’intéresse infiniment. Les grandes nouvelles de Paris<ref>4. Nous avons déjà parlé du mandement de Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille du Luc, archevêque de Paris, qui avait été dénoncé au Parlement comme contenant des principes ultramontains ; le Roi évoqua l’affaire au conseil, et le Parlement cessa ses fonctions. Les conseillers Pucelle et Titon furent arrêtés, et leur compagnie les ayant réclamés, la cour ne répondit aux sollicitations que par l’exil de quatre autres conseillers. Voyez le Journal de Barbier, mai et juin 1732, et M. Henri Martin, tome XV, p. 164 et suivantes.</ref> ôtent la parole c’est à cela que j’attribue votre long silence. C’est<ref>5. La fin de l’alinéa, à partir d’ici, manque dans l’édition de 1773.</ref aujourd’hui, ce matin, que l’on juge les malheureux, Lescale et Barlet <ref>6. Jean de Matheron d’Amalric, seigneur de l’Escale, soutint en 1732 un procès contre Barlet, lieutenant particulier au siége de Sisteron. Cette affaire, qui s’envenima beaucoup, fut la suite de dé-</ref>6 vous savez ce que