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184 LES MILLE NUITS ET UNE NUIT |
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pourquoi ne veux-tu pas m’honorer d’une réponse |
pourquoi ne veux-tu pas m’honorer d’une réponse |
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ou condescendre à m’adresser un mot ou seulement |
ou condescendre à m’adresser un mot ou seulement |
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abaisser ton regard vers moi qui suis l’émissaire de |
abaisser ton regard vers moi qui suis l’émissaire de |
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notre sultan le Lion, |
notre sultan le Lion, —souverain des animaux, et de |
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notre sultan l’Aigle, souverain des oiseaux ? Or, |
notre sultan l’Aigle, souverain des oiseaux ? Or, |
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permets-moi de te rappeler que si tu persistes dans |
permets-moi de te rappeler que si tu persistes dans |
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la chose au conseil ; et il serait beaucoup à craindre |
la chose au conseil ; et il serait beaucoup à craindre |
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que tu tombasses sous le coup de la nouvelle loi qui |
que tu tombasses sous le coup de la nouvelle loi qui |
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est inexorable dans son désir d’établir la paix |
est inexorable dans son désir d’établir la paix universelle, au risque même de faire égorger la moitié |
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verselle, au risque même de faire égorger la moitié |
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des vivants. Je te prie donc une dernière fois, ô mon |
des vivants. Je te prie donc une dernière fois, ô mon |
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frère charmant, de me dire seulement pourquoi tu |
frère charmant, de me dire seulement pourquoi tu |
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ne me réponds pas ! |
ne me réponds pas ! » |
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Alors le Coq, qui jusque-là s’était cantonné dans sa |
Alors le Coq, qui jusque-là s’était cantonné dans sa |
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hautaine indifférence, tendit le cou, et, inclinant la |
hautaine indifférence, tendit le cou, et, inclinant la |
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tête de côté, abaissa le regard |
tête de côté, abaissa le regard de son œil droit vers |
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le Renard, et lui dit : « En vérité, |
le Renard, et lui dit : « En vérité, ô mon frère, tes |
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paroles sont sur |
paroles sont sur ma tête et sur mes yeux, et je |
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t’honore en mon cœur comme l’envoyé et le |
t’honore en mon cœur comme l’envoyé et le commissaire et le messager et le chargé de pouvoirs et |
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missaire et le messager et lé chargé de pouvoirs et |
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l’ambassadeur de notre sultan l’Aigle. Mais, si je ne |
l’ambassadeur de notre sultan l’Aigle. Mais, si je ne |
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te répondais pas, ne va pas croire que ce fût par |
te répondais pas, ne va pas croire que ce fût par |
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arrogance ou par rébellion ou par tout autre |
arrogance ou par rébellion ou par tout autre sentiment répréhensible, non ! par ta vie, non ! c’était |
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ment répréhensible, non ! par ta vie, non ! c’était |
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seulement parce que j’étais fort troublé par ce que |
seulement parce que j’étais fort troublé par ce que |
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je voyais et continue à voir au loin, là-bas, devant |
je voyais et continue à voir au loin, là-bas, devant |