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t74


LES MILLE NUITS ET UNE NUIT


MAIS LORSQUE FUT
LA SEPT CENT QUATRE-VINGT-QUINZIEME NUIT



Elle dit :
Elle dit :
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…EtÂbou-Cassem, relâché après cette douloureuse
… Et Abou-Cassem, relâché après cette douloureuse
formalité, se mit à s’arracher la barbe de désespoir,
formalité, se mit à s’arracher la barbe de désespoir,
et, prenant ses babouches, il jura de s’en débarras-
et, prenant ses babouches, il jura de s’en débarrasser coûte que coûte. Et il erra longtemps, en réfléchissant au meilleur moyen de réussite, et finit par
ser coûte que coûte. Et il erra longtemps, en réfléchissant au meilleur moyen de réussite, et finit par
se décider à aller les jeter dans un canal situé loin
se décider à aller les jeter dans un canal situé loin
dans la campagne,’Et il crut que cette fois il n’en
dans la campagne. Et il crut que cette fois il n’en
entendrait plus parler. Mais le sort voulut que l’eau
entendrait plus parler. Mais le sort voulut que l’eau
du canal entrainâ|t les babouches jusqu’h l’entrée
du canal entrainât les babouches jusqu’à l’entrée
d’un moulin, dont ce canal faisait tourner les roues.
d’un moulin, dont ce canal faisait tourner les roues.
Et les babouches s’engagèrent dans les roues, et les
Et les babouches s’engagèrent dans les roues, et les
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du moulin accoururent pour réparer le dommage,
du moulin accoururent pour réparer le dommage,
et trouvèrent que la cause en était due aux énormes
et trouvèrent que la cause en était due aux énormes
babouches qu’ils trouvèrent engagées dans l’engre-
babouches qu’ils trouvèrent engagées dans l’engrenage, et qu’ils reconnurent aussitôt pour les babouches d’Abou-Cassem. Et le malheureux droguiste fut
nage, et qu’ils reconnurent aussitôt pour les babou-
ches d’Abou-Cassem. Et le malheureux droguiste fut
de nouveau jeté en prison et condamné cette fois à
de nouveau jeté en prison et condamné cette fois à
payer une très grosse amende aux propriétaires du
payer une très grosse amende aux propriétaires du
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