« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 3.djvu/310 » : différence entre les versions

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pauvre garçon. Il a fait une grande amende honorable de sa vie passée, s’en est repenti, en a demandé pardon publiquement<ref>15. Perrin a joint cette phrase à la précédente : « …ce pauvre garçon, lequel a fait une grande, etc. » </ref>. Il a fait demander pardon à Vardes, et lui a mandé mille choses qui pourront peut-être lui être bonnes. Enfin il a fort bien fini la comédie, et laissé une riche et heureuse veuve<ref>16. « Une riche et une heureuse veuve. » (''Édition de'' 1725.) — Elle épousa depuis le duc du Lude, en 1681. [''Note de Perrin''.)</ref>. La chancelière a été si pénétrée du peu ou point de satisfaction<ref>17. « Du peu ou du point de satisfaction. » (''Éditions de'' 1725 ''et de'' 1726.)</ref>, dit-elle, qu’elle<ref>18. Dans les deux éditions de Perrin, ''elle'' est remplacé par ''sa petite-fille''.</ref> a eue pendant ce mariage, qu’elle ne va songer qu’à réparer ce malheur ; et s’il se rencontroit un roi d’Éthiopie<ref>19. Allusion à Zaga-Christ, aventurier venu à Paris en 1635, mort à Ruel en 1638, et qui se faisait passer pour roi d’Éthiopie. Sur ce singulier personnage et la réputation qu’on lui avait faite, voyez des Réaux, tome {{rom-maj|V|}}, p. 61 et suivantes. — Ce passage, depuis : « et s’il se rencontroit, » jusqu’à : « sa petite-fille, » a été omis par Perrin ; il se trouve dans les éditions de 1725 et de 1726.</ref>, elle mettroit jusqu’à son patin<ref>20. La chancelière passait pour très-avare. — On appelait ''patin'' une sorte de soulier fort haut, aussi élevé par devant que par derrière, que les femmes portaient autrefois.</ref> pour lui donner sa petite-fille. Nous ne voyons point de mari pour elle. Vous allez nommer, comme nous, M.{{lié}}de Marsillac : elle ni lui ne veulent point l’un de l’autre. Les autres ducs<ref>21. Dans les éditions de 1725 et de la Haye : « Les autres deux ; » dans celle de Rouen : « Les deux autres. » </ref> sont trop jeunes. M.{{lié}}de Foix est pour {{Mlle}} de {{tiret|Roque|laure}}
pauvre garçon. Il a fait une grande amende honorable de sa vie passée, s’en est repenti, en a demandé pardon publiquement<ref>15. Perrin a joint cette phrase à la précédente : « …ce pauvre garçon, lequel a fait une grande, etc. » </ref>. Il a fait demander pardon à Vardes, et lui a mandé mille choses qui pourront peut-être lui être bonnes. Enfin il a fort bien fini la comédie, et laissé une riche et heureuse veuve<ref>16. « Une riche et une heureuse veuve. » (''Édition de'' 1725.) — Elle épousa depuis le duc du Lude, en 1681. [''Note de Perrin''.)</ref>. La chancelière a été si pénétrée du peu ou point de satisfaction<ref>17. « Du peu ou du point de satisfaction. » (''Éditions de'' 1725 ''et de'' 1726.)</ref>, dit-elle, qu’elle<ref>18. Dans les deux éditions de Perrin, ''elle'' est remplacé par ''sa petite-fille''.</ref> a eue pendant ce mariage, qu’elle ne va songer qu’à réparer ce malheur ; et s’il se rencontroit un roi d’Éthiopie<ref>19. Allusion à Zaga-Christ, aventurier venu à Paris en 1635, mort à Ruel en 1638, et qui se faisait passer pour roi d’Éthiopie. Sur ce singulier personnage et la réputation qu’on lui avait faite, voyez des Réaux, tome {{rom-maj|V|}}, p. 61 et suivantes. — Ce passage, depuis : « et s’il se rencontroit, » jusqu’à : « sa petite-fille, » a été omis par Perrin ; il se trouve dans les éditions de 1725 et de 1726.</ref>, elle mettroit jusqu’à son patin<ref>20. La chancelière passait pour très-avare. — On appelait ''patin'' une sorte de soulier fort haut, aussi élevé par devant que par derrière, que les femmes portaient autrefois.</ref> pour lui donner sa petite-fille. Nous ne voyons point de mari pour elle. Vous allez nommer, comme nous, M.{{lié}}de Marsillac : elle ni lui ne veulent point l’un de l’autre. Les autres ducs<ref>21. Dans les éditions de 1725 et de la Haye : « Les autres deux ; » dans celle de Rouen : « Les deux autres. » </ref> sont trop jeunes. M.{{lié}}de Foix est pour {{Mlle}} de {{tiret|Roque|laure}}