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ÉLOGE DE M. GUETTARD.


pour s’élever. Mais c’était surtout l’organe par lequel les parasites de la seconde classe s’attachent à une plante, pénètrent dans sa substance, et en tirent leur nourriture, qu’il était important de connaître et de décrire.

Un parenchyme composé de glandes est entouré, dans l’intérieur des plantes parasites, par des faisceaux de fibres longitudinales ; lorsque la tige d’une de ces plantes se courbe sur la branche qui doit la nourrir, son écorce se brise ; des glandes semblables à celles du parenchyme sortent par cette ouverture, s’étendent, forment un mamelon, au milieu duquel une production des fibres longitudinales devient une espèce de suçoir qui s’introduit dans l’écorce et jusqu’au bois de la branche nourricière, pour y pomper les sucs destinés à alimenter la plante parasite.

Les végétaux ont une transpiration insensible comme les animaux ; cette transpiration varie suivant les différentes espèces, et n’est pas, à beaucoup près, la même pour toutes les parties des plantes ; quelquefois elle excède dans un seul jour le poids entier de la branche qui l’a fournie ; elle est plus forte dans les jours qui suivent un temps pluvieux : la chaleur ne contribue point à l’augmenter, mais la présence et l’absence de la lumière l’accélèrent ou l’arrêtent. Cette influence de la lumière sur la transpiration, comme sur la couleur des végétaux, semble en indiquer une sur les êtres animés : jusqu’ici elle est moins connue, quoique plusieurs médecins aient paru l’observer. Les personnes d’une