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{{tiret2|vent|privent}} des richesses nécessaires pour l’amélioration des biens-fonds & pour la culture des terres.
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20°. Qu’une Nation qui a un grand territoire à cultiver, & la facilité d’exercer un grand commerce de denrées du crû, n’étende pas trop l’emploi de l’argent & des hommes aux manufactures & au commerce de luxe, au préjudice des travaux & des dépenses de l’agriculture ; car préférablement à tout, le Royaume doit être bien peuplé de riches laboureurs<ref>On ne doit s’attacher qu’aux manufactures de marchandises de main-d’œuvre dont on a les matieres premieres, & qu’on peut fabriquer avec moins de dépense que dans les autres pays : Et il faut acheter à l’étranger les marchandises de main-d’œuvre, qu’il peut vendre à meilleur marché qu’elles ne coûteroient à la nation, si elle les faisoit fabriquer chez elle. Par ces achats, on provoque le commerce réciproque : car si on vouloit ne rien acheter, & vendre de tout, on éteindroit le commerce extérieur, & les avantages de l’exportation des denrées du crû.</ref>.
20°. Qu’une Nation qui a un grand territoire à cultiver, & la facilité d’exercer un grand commerce de denrées du crû, n’étende pas trop l’emploi de l’argent & des hommes aux manufactures & au commerce de luxe, au préjudice des travaux & des dépenses de l’agriculture ; car préférablement à tout, le Royaume doit être bien peuplé de riches laboureurs<ref>On ne doit s’attacher qu’aux manufactures de marchandises de main-d’œuvre dont on a les matieres premieres, & qu’on peut fabriquer avec moins de dépense que dans les autres pays : Et il faut acheter à l’étranger les marchandises de main-d’œuvre, qu’il peut vendre à meilleur marché qu’elles ne coûteroient à la nation, si elle les faisoit fabriquer chez elle. Par ces achats, on provoque le commerce réciproque : car si on vouloit ne rien acheter, & vendre de tout, on éteindroit le commerce extérieur, & les avantages de l’exportation des denrées du crû.</ref>.