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Toutes circonstances égales, lorsqu’un ''froment de bonne qualité pèse'' 80 ''kilog''. à l’hectol., le seigle, qui s’en rapproche le plus, arrive rarement de 72 à 75 kilog. ; — l’orge vient ensuite, et l’avoine en dernier lieu. D’ailleurs, à poids égal, le froment contient encore beaucoup plus de parties nutritives que ces diverses céréales.
Toutes circonstances égales, lorsqu’un ''froment de bonne qualité pèse'' 80 ''kilog''. à l’hectol., le seigle, qui s’en rapproche le plus, arrive rarement de 72 à 75 kilog. ; — l’orge vient ensuite, et l’avoine en dernier lieu. D’ailleurs, à poids égal, le froment contient encore beaucoup plus de parties nutritives que ces diverses céréales.


La quantité de semence raisonnablement nécessaire pour semer un hectare à la volée, étant de 2 hectol. 15 litres à 2 hectol. 20 lit., on sait qu’il est des localités où l’on peut ''espérer recueillir'', sur cet espace, au-delà de 20 fois la semence, et ce chiffre, quelque beau qu’il paraisse, est encore parfois de beaucoup dépassé. — Nous avons cité l’exemple de M. {{sc|Devrebe}} ; nous pourrions en ajouter plusieurs autres pris également en Flandre ou en Angleterre. Mais aussi, à côté d’une fécondité si remarquable, due autant à une excellente culture qu’à un excellent sol, nous trouverions, en parcourant des contrées moins favorisées et moins éclairées, que le produit de l’hectare se réduit trop souvent à 6 ou 7 hectolitres. — Généralement, selon que le sol est médiocre ou fertile, cultivé avec négligence ou avec soin, etc., on doit trouver le terme moyen entre 8 et 16 hectol.
La quantité de semence raisonnablement nécessaire pour semer un hectare à la volée, étant de 2 hectol. 15 litres à 2 hectol. 20 lit., on sait qu’il est des localités où l’on peut ''espérer recueillir'', sur cet espace, au-delà de 20 fois la semence, et ce chiffre, quelque beau qu’il paraisse, est encore parfois de beaucoup dépassé. — Nous avons cité l’exemple de M. {{sc|Devrède}} ; nous pourrions en ajouter plusieurs autres pris également en Flandre ou en Angleterre. Mais aussi, à côté d’une fécondité si remarquable, due autant à une excellente culture qu’à un excellent sol, nous trouverions, en parcourant des contrées moins favorisées et moins éclairées, que le produit de l’hectare se réduit trop souvent à 6 ou 7 hectolitres. — Généralement, selon que le sol est médiocre ou fertile, cultivé avec négligence ou avec soin, etc., on doit trouver le terme moyen entre 8 et 16 hectol.


''En adoptant les bases fixées par M''. {{sc|de Morel-Vinde}} (''voy''. p. 267), l’hectare de blé froment doit donner, terme moyen, 720 bottes de paille d’environ 5 kilog. chacune, ou 3, 500 kilog. — Sur des terres d’excellente qualité, nous avons trouvé un grand tiers de moins, et {{sc|Thaer}} est encore resté au-dessous de notre estimation, en établissant que « le froment donne ordinairement en paille ''le double de son poids en grain'' : sur les terrains élevés, quelque chose de moins ; sur les terrains bas, quelque chose de plus. » — Au milieu de données aussi vagues, et qui doivent nécessairement l’être, tant est grande la diversité des produits, non seulement de localité à localité, mais d’année à année, on sent qu’il serait bien difficile de donner des chiffres un peu précis. — La quantité de paille varie plus encore que celle du grain.
''En adoptant les bases fixées par M''. {{sc|de Morel-Vindé}} (''voy''. p. 267), l’hectare de blé froment doit donner, terme moyen, 720 bottes de paille d’environ 5 kilog. chacune, ou 3, 500 kilog. — Sur des terres d’excellente qualité, nous avons trouvé un grand tiers de moins, et {{sc|Thaer}} est encore resté au-dessous de notre estimation, en établissant que « le froment donne ordinairement en paille ''le double de son poids en grain'' : sur les terrains élevés, quelque chose de moins ; sur les terrains bas, quelque chose de plus. » — Au milieu de données aussi vagues, et qui doivent nécessairement l’être, tant est grande la diversité des produits, non seulement de localité à localité, mais d’année à année, on sent qu’il serait bien difficile de donner des chiffres un peu précis. — La quantité de paille varie plus encore que celle du grain.


{{FAD|'''[[Auteur :Oscar Leclerc-Thoüin |{{sc|Oscar Leclerc-Thoüin }}]] et [[Auteur:Pierre Louis François Levêque de Vilmorin|{{sc|Vilmorin }}]]'''.}}
{{FAD|'''[[Auteur :Oscar Leclerc-Thoüin |{{sc|Oscar Leclerc-Thoüin }}]] et [[Auteur:Pierre Louis François Levêque de Vilmorin|{{sc|Vilmorin }}]]'''.}}