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<section begin="MARIE DE MOLINA, reine de Castille et de Léon"/>'''MARIE DE MOLINA''', reine de Castille et de |
<section begin="MARIE DE MOLINA, reine de Castille et de Léon"/>'''MARIE DE MOLINA''', reine de Castille et de |
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Léon, morte en 1222. Elle était fille de |
Léon, morte en 1222. Elle était fille de Molina et |
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cousine du roi Sanche IV, qu’elle épousa |
cousine du roi Sanche IV, qu’elle épousa |
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en 1282. Proclamée régente en 1295, après la mort de son mari, elle le devint une seconde |
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mon de son mari, elle le devint une seconde |
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fois à la mort de son fils en 1312. Elle se démit |
fois à la mort de son fils en 1312. Elle se démit |
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du pouvoir pour éviter la guerre civile |
du pouvoir pour éviter la guerre civile. |
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Les historiens vantent sa prudence et sa sagesse. |
Les historiens vantent sa prudence et sa sagesse. |
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<section begin="MARIE-ANNE D’AUTRICHE, reine d’Espagne"/>'''MARIE-ANNE D’AUTRICHE''', reine d’Espagne, |
<section begin="MARIE-ANNE D’AUTRICHE, reine d’Espagne"/>'''MARIE-ANNE D’AUTRICHE''', reine d’Espagne, |
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née en 1634, morte en 1696. Fille de |
née en 1634, morte en 1696. Fille de |
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l’empereur Ferdinand III, sœur de l’empereur |
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Léopold |
Léopold I{{er}}, elle épousa, en 1649, Philippe IV, |
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roi d’Espagne, qui mourut en 1655, lui |
roi d’Espagne, qui mourut en 1655, lui laissant le gouvernement de l’État pendant la |
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minorité de son fils Charles II. Toute dévouée aux intérêts de l’Autriche, cette princesse écarta du pouvoir don Juan d’Autriche, et confia les rênes de l’État à son confesseur, le |
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sant le gouvernement de l’État pendant la |
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minorité de son fils Charles II. Toute dévouée | |
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aux intérêts de l’Autriche, cette princesse | |
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écarta du pouvoir don Juan d’Autriche, et |
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confia les rênes de l’État à son confesseur, le |
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P. Nithard, qui, par son orgueil et par son |
P. Nithard, qui, par son orgueil et par son |
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incapacité, souleva contre lui les grands. Le |
incapacité, souleva contre lui les grands. Le |
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<section end="MARIE-ANNE D’AUTRICHE, reine d’Espagne"/> |
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<section begin="MARIE-LOUISE D’ORLÉANS, reine d’Espagne"/>'''MARIE-LOUISE D’ORLÉANS''', reine d’Espagne, |
<section begin="MARIE-LOUISE D’ORLÉANS, reine d’Espagne"/>'''MARIE-LOUISE D’ORLÉANS''', reine d’Espagne, née à Paris en 1662, morte au palais de l’Escurial en 1689. Cette fille du duc d’Orléans, frère de Louis XIV et d’Henriette d’Angleterre, était une des plus belles personnes de |
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née à Paris en 16G2, morte au palais de |
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1 Eseurial en 16S9. Cette fille du duc d Orléans, |
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frère de Louis YîY et d’Henriette d’Angle |
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MARI |
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terre, était une des plus belles personnes de |
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la cour, lorsque, par des motifs purement politiques, |
la cour, lorsque, par des motifs purement politiques, |
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on négocia son mariage avec Charles |
on négocia son mariage avec Charles |
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contraindre à une union qui ferait son malheur. |
contraindre à une union qui ferait son malheur. |
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Le cœur brisé, elle dut partir avec la |
Le cœur brisé, elle dut partir avec la |
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princesse d’Harcourt et se rendit à |
princesse d’Harcourt et se rendit à Burgos, |
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où elle épousa le faible et maladif Charles II, |
où elle épousa le faible et maladif Charles II, |
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si peu fait pour lui faire oublier son affection |
si peu fait pour lui faire oublier son affection |
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par cette horrible fête qu’on lui donna un |
par cette horrible fête qu’on lui donna un |
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avant-goût de la triste existence qu’elle allait |
avant-goût de la triste existence qu’elle allait |
||
mener jusqu’à sa mort. |
mener jusqu’à sa mort. En butte à la haine |
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aveugle de sa belle-mère, qui ne cessa de la |
aveugle de sa belle-mère, qui ne cessa de la |
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calomnier auprès du roi, antipathique au conseil |
calomnier auprès du roi, antipathique au conseil |
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conseiller, vit bientôt son palais se transformer |
conseiller, vit bientôt son palais se transformer |
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pour elle en prison, et elle mourut subitement |
pour elle en prison, et elle mourut subitement |
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en |
en 1689, après avoir avalé une tasse |
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de lait à la glace que lui présenta la comtesse |
de lait à la glace que lui présenta la comtesse |
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de Soissons. On a accusé de cette mort, attribuée |
de Soissons. On a accusé de cette mort, attribuée |
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avec toute vraisemblance à un empoisonnement, |
avec toute vraisemblance à un empoisonnement, |
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tantôt |
tantôt la reine mère, tantôt les |
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agents de l’Autriche. |
agents de l’Autriche. |
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<section end="MARIE-LOUISE D’ORLÉANS, reine d’Espagne"/> |
<section end="MARIE-LOUISE D’ORLÉANS, reine d’Espagne"/> |
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<section begin="MARIE-ANNE DE |
<section begin="MARIE-ANNE DE BAVIÈRE-NEUBOURG, reine d’Espagne"/>'''MARIE-ANNE DE BAVIÈRE-NEUBOURG''', reine d’Espagne, née en 1667, morte à Bayonne |
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en 1740. Fille du duc de Bavière-Neubourg et |
en 1740. Fille du duc de Bavière-Neubourg et |
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sœur de l’impératrice, elle épousa à l’âge de |
sœur de l’impératrice, elle épousa à l’âge de |
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trône au duc d’Anjou, Marie-Anne alla se fixer |
trône au duc d’Anjou, Marie-Anne alla se fixer |
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à Bayonne. C’est cette princesse que Victor |
à Bayonne. C’est cette princesse que Victor |
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Hugo a mise en scène dans son drame intitulé |
Hugo a mise en scène dans son drame intitulé ''Ruy Blas.'' |
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''Jtuy Bios.'' |
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## MARIE-LOUISE-GABRIELLE DE SAVOIE, reine d’Espagne, fille du duc de Savoie Victor-Amédée |
## MARIE-LOUISE-GABRIELLE DE SAVOIE, reine d’Espagne, fille du duc de Savoie Victor-Amédée |
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II ## |
II ## |
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'''MARIE-LOUISE-GABRIELLE DE SAVOIE''', reine d’Espagne, fille du duc de Savoie Victor-Amédée |
'''MARIE-LOUISE-GABRIELLE DE SAVOIE''', reine d’Espagne, fille du duc de Savoie Victor-Amédée |
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II, née à Turin en 1688, morte |
II, née à Turin en 1688, morte à |
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Madrid en 1714. En 1701, elle épousa Philippe |
Madrid en 1714. En 1701, elle épousa Philippe |
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V, qui venait de succéder à Charles II |
V, qui venait de succéder à Charles II |
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comme roi d’Espagne, reçut pour camarera |
comme roi d’Espagne, reçut pour camarera |
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mayor la princesse des Ursins, qui exerça la |
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plus grande influence sur son esprit, et se fit |
plus grande influence sur son esprit, et se fit |
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aimer des Espagnols par le soin qu’elle prit |
aimer des Espagnols par le soin qu’elle prit |
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Ferdinand. |
Ferdinand. |
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<section begin="MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME, reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV"/>'''MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME''', reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV, née en 1754, morte en |
<section begin="MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME, reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV"/>'''MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME''', reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV, née en 1754, morte en |
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1819. Mariée à treize ans au prince des Asturies |
1819. Mariée à treize ans au prince des Asturies |
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destitua des ministres qui lui avaient |
destitua des ministres qui lui avaient |
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refusé des sommes qu’elle exigeait, et livra |
refusé des sommes qu’elle exigeait, et livra |
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le royaume |
le royaume à son favori Godoï, qu’elle tira |
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des rangs les plus infimes de l’armée pour l’élever |
des rangs les plus infimes de l’armée pour l’élever |
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aux plus hauts emplois. Les turpitudes |
aux plus hauts emplois. Les turpitudes |
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de ces deux personnages furent les prétextes |
de ces deux personnages furent les prétextes |
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dont Napoléon colora son invasion en Espagne |
dont Napoléon colora son invasion en Espagne |
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( |
(1808). À cette époque, Marie-Louise se |
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rendit à Bayonne avec son mari et Godoï, |
rendit à Bayonne avec son mari et Godoï, |
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dont elle avait obtenu la mise en liberté, n’hésita |
dont elle avait obtenu la mise en liberté, n’hésita |
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de son fils Ferdinand, et alla jusqu’à |
de son fils Ferdinand, et alla jusqu’à |
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s’accuser d’un adultère pour détruire des |
s’accuser d’un adultère pour détruire des |
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droits que, disait-elle en présence de Charles IV lui-même, il ne pouvait tenir que d’elle seule. Exilée à Compiègne avec son mari, elle habita successivement ensuite Marseille, Nice et Rome, où elle mourut. |
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droits que, disait-elle en présence de Char- j |
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les IV lui-même, il ne pouvait tenir que d’elle j |
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seule. Exilée à Compiègne avec son mari, elle | |
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habita successivement ensuite Marseille, Nice i |
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et Rome, où elle mourut. I |
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'''Marie-Louise''' {{sc|(ordre de)}}, ordre de chevalerie fondé, le 19 mars 1792, par Charles IV, roi d’Espagne, afin que la reine Marie-Louise, |
'''Marie-Louise''' {{sc|(ordre de)}}, ordre de chevalerie fondé, le 19 mars 1792, par Charles IV, roi d’Espagne, afin que la reine Marie-Louise, « son épouse bien-aimée, eût un moyen de plus de témoigner sa bienveillance aux dames nobles qui se distinguent par leurs vertus, |
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son.épouse bien-aimée, eût un moyen de | |
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plus de témoigner sa bienveillance aux dames | |
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nobles qui se distinguent par leurs vertus, |
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dre, qui existe encore, a pour patron saint |
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Ferdinand. C’est la reine qui nomme les dames |
Ferdinand. C’est la reine qui nomme les dames |
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qui en font partie. Chaque dame |
qui en font partie. Chaque dame membre de l’ordre doit une fois par mois visiter |
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bre de l’ordre doit une fois par mois visiter |
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les hôpitaux et les établissements de charité ; |
les hôpitaux et les établissements de charité ; |
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elle doit aussi faire célébrer et entendre tous |
elle doit aussi faire célébrer et entendre tous |
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à quatre branches et huit rayons, bordée d’émail |
à quatre branches et huit rayons, bordée d’émail |
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violet ; l’intérieur est en émail blanc. Au |
violet ; l’intérieur est en émail blanc. Au |
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centre de la croix est un ovale |
centre de la croix est un ovale d’émail blanc |
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entouré |
entouré de violet ; au milieu de l’ovale l’effigie |
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de saint Ferdinand. Les branches de la |
de saint Ferdinand. Les branches de la |
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croix sont alternées avec des tours et des |
croix sont alternées avec des tours et des |
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lions en or, et la croix est surmontée d’une |
lions en or, et la croix est surmontée d’une |
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couronne de laurier. Au revers se trouve le |
couronne de laurier. Au revers se trouve le |
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⚫ | |||
violette en lettres d’or ces mots : ''Real orden de la reyna Maria-Luisa'' (ordre royal de la reine Marie-Louise). L’ordre se porte à un |
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MARI |
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violette en lettres d’or ces mots : ''Real orden'' |
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''de la reyna Maria-Luisa'' (ordre royal de la |
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reine Marie-Louise). L’ordre se porte à un |
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ruban violet ayant une large raie blanche au |
ruban violet ayant une large raie blanche au |
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milieu. Ce ruban est passé en écharpe. |
milieu. Ce ruban est passé en écharpe. |
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<section end="MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME, reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV"/> |
<section end="MARIE-LOUISE-THÉRÈSE DE PARME, reine d’Espagne, fille du duc de Parme, épouse de Charles IV"/> |
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<section begin="MARIE-CHRISTINE DE BOURBON, reine d’Espagne"/>'''MARIE-CHRISTINE DE BOURBON''', reine d’Espagne, née à Naples en 1806. Elle est |
<section begin="MARIE-CHRISTINE DE BOURBON, reine d’Espagne"/>'''MARIE-CHRISTINE DE BOURBON''', reine d’Espagne, née à Naples en 1806. Elle est |
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fille de François I |
fille de François I{{er}}, roi des Deux-Siciles, et |
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de Marie-Isabelle, infante d’Espagne, seconde |
de Marie-Isabelle, infante d’Espagne, seconde |
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femme de ce prince. Marie-Christine |
femme de ce prince. Marie-Christine |
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de Paule, conçut le projet de la marier |
de Paule, conçut le projet de la marier |
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à Ferdinand VII, déjà trois fois veuf. Cette |
à Ferdinand VII, déjà trois fois veuf. Cette |
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union s’accomplit en effet à Madrid le |
union s’accomplit en effet à Madrid le 11 décembre |
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1829. Jeune, belle, passionnée pour |
1829. Jeune, belle, passionnée pour |
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les plaisirs, elle transforma par sa présence |
les plaisirs, elle transforma par sa présence |
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de son ascendant sur son mari pour lui faire |
de son ascendant sur son mari pour lui faire |
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promulguer, le 29 mars 1830, la pragmatique |
promulguer, le 29 mars 1830, la pragmatique |
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'' |
''Siete partidas'' Par cet acte, le roi changeait |
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l’ordre de succession au trône et déclarait |
l’ordre de succession au trône et déclarait |
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que la couronne passerait, au cas où il n’aurait |
que la couronne passerait, au cas où il n’aurait |
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fille, la future duchesse de Montpensier. |
fille, la future duchesse de Montpensier. |
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Bien qu’en butte à l’hostilité déclarée de |
Bien qu’en butte à l’hostilité déclarée de |
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don Carlos et surtout |
don Carlos et surtout à celle de sa femme et de la duchesse de Beira, sœur de cette dernière, |
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de la duchesse de Beira, sœur de cette dernière, |
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la reine sut conserver son influence |
la reine sut conserver son influence |
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sur son imbécile époux. Toutefois, Ferdinand |
sur son imbécile époux. Toutefois, Ferdinand |
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étant tombé malade, les partisans de don |
étant tombé malade, les partisans de don |
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Carlos, soutenus par le ministre Calomarde, |
Carlos, soutenus par le ministre Calomarde, |
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obtinrent du roi le rappel de la |
obtinrent du roi le rappel de la pragmatique. |
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Mais à cette nouvelle Louise-Charlotte, sœur |
Mais à cette nouvelle Louise-Charlotte, sœur |
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de Marie-Christine, accourut à Madrid, souffleta |
de Marie-Christine, accourut à Madrid, souffleta Calomarde, fit rapporter la pragmatique |
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Calomarde, fit rapporter la pragmatique |
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et amena le roi convalescent à donner, jusqu’à |
et amena le roi convalescent à donner, jusqu’à |
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son complet rétablissement, la régence |
son complet rétablissement, la régence |
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l’attirer à elle, elle débuta par une amnistie. |
l’attirer à elle, elle débuta par une amnistie. |
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Au commencement de l’année suivante, Ferdinand |
Au commencement de l’année suivante, Ferdinand |
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reprit en |
reprit en main le pouvoir. Mais le |
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29 septembre 1833 il mourut, laissant par |
29 septembre 1833 il mourut, laissant par |
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son testament la régence et la tutelle de ses |
son testament la régence et la tutelle de ses enfants à sa veuve et le trône à sa fille Isabelle II. |
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enfants à sa veuve et le trône à sa fille Isabelle |
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II. |
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Les cortès aussitôt convoquées reconnurent |
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la validité du testament de Ferdinand VII, |
la validité du testament de Ferdinand VII, |
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sanctionnèrent la déchéance de don Carlos, |
sanctionnèrent la déchéance de don Carlos, |
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et Marie-Christine fut proclamée régente |
et Marie-Christine fut proclamée régente |
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avec l’assistance d’un conseil présidé par |
avec l’assistance d’un conseil présidé par |
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Zea Bermudez. Aussitôt les carlistes en appelèrent |
Zea Bermudez. Aussitôt les carlistes en appelèrent aux armes et commencèrent une |
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aux armes et commencèrent une |
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guerre civile qui devait durer de longues années. |
guerre civile qui devait durer de longues années. |
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Flottant entre les conservateurs et les |
Flottant entre les conservateurs et les |
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sous l’influence des circonstances, justifier |
sous l’influence des circonstances, justifier |
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dans un manifeste l’administration de |
dans un manifeste l’administration de |
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Bermudez, la politique rétrograde de Ferdinand, |
Bermudez, la politique rétrograde de Ferdinand, prêter serment, sous Martinez de la Rosa, à la constitution libérale (estatuto real) du 10 avril 1834, et adhérer au traité de la |
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⚫ | |||
’prêter serment, sous Martinez de la |
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Rosa, à la constitution libérale (estatuto real) |
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du lu avril 1834, et adhérer au traité de la |
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toi, sous Toreno, les juntes provinciales dont |
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quelques-unes s’étaient soulevées et les reconnaître |
quelques-unes s’étaient soulevées et les reconnaître |
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sous |
sous Mendizabal (1835) ; réclamer, |
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en 1836, pendant l’intervention française et |
en 1836, pendant l’intervention française et |
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sous Isturiz, contre la proclamation de la constitution |
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de 1812 |
de 1812, et reconnaître cette constitution, |
||
en 1837, sous Calatrava. À cette dernière |
en 1837, sous Calatrava. À cette dernière |
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date, une révolte avait éclaté à Madrid |
date, une révolte avait éclaté à Madrid |
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et la régente avait dû quitter son château |
et la régente avait dû quitter son château de |
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la Granja pour revenir dans cette ville. Peu |
la Granja pour revenir dans cette ville. Peu |
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après les carlistes s’avançaient jusqu’aux |
après les carlistes s’avançaient jusqu’aux |
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portes de la capitale, mais étaient victorieusement |
portes de la capitale, mais étaient victorieusement |
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repoussés, et deux ans plus tard |
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Espartero leur portait le dernier coup en |
Espartero leur portait le dernier coup en |
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forçant Marolo à signer la capitulation de |
forçant Marolo à signer la capitulation de |
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Ligne 460 : | Ligne 424 : | ||
la guerre civile, Marie-Christine voulut entrer |
la guerre civile, Marie-Christine voulut entrer |
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dans la voie de la réaction. Elle fit présenter |
dans la voie de la réaction. Elle fit présenter |
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aux |
aux cortès, en 1840, la loi des ''ayuntamientos'', destinée à restreindre les libertés |
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municipales. Aussitôt une insurrection éclata |
municipales. Aussitôt une insurrection éclata |
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à Barcelone, s’étendit à Madrid et dans un |
à Barcelone, s’étendit à Madrid et dans un |
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Ligne 470 : | Ligne 434 : | ||
avec sa sœur aînée Louise-Charlotte |
avec sa sœur aînée Louise-Charlotte |
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avaient également transpiré dans le public. |
avaient également transpiré dans le public. |
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Se trouvant sans appui, elle fit appel à |
Se trouvant sans appui, elle fit appel à Espatero |
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et le chargea de former un ministère |
et le chargea de former un ministère |
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(16 septembre 1840). Mais cet homme d’État |
(16 septembre 1840). Mais cet homme d’État |
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Marie-Christine se rendit successivement |
Marie-Christine se rendit successivement |
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alors à Rome, à Naples et |
alors à Rome, à Naples et à Paris où elle se |
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<section end="MARIE-CHRISTINE DE BOURBON, reine d’Espagne"/> |
<section end="MARIE-CHRISTINE DE BOURBON, reine d’Espagne"/> |