« Page:NRF 15.djvu/433 » : différence entre les versions
m Bot: creating page with texte extracted from DjVu |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{numérotation||{{sc|shakespeare : antoine et cléopatre}}|427}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
devancer par elle. Si maintenant elle rencontre avant moi mon Antoine aux belles boucles, elle me volera peut-être ce baiser dont je veux faire tout mon ciel. Viens, vermisseau mortel ! |
|||
SHAKESPEARE : ANTOINE ET CLÉOPATRE 427 |
|||
⚫ | |||
devancer par elle. Si maintenant elle rencontre avant |
|||
moi mon Antoine aux belles boucles, elle me volera |
|||
peut-être ce baiser dont je veux faire tout mon ciel. |
|||
Viens, vermisseau mortel ! |
|||
Ta dent aiguë saura trancher d'un coup le fil tenace de la vie. Fâche-toi, pauvre fou venimeux ! Finissons-en ! Que ne peux-tu parler ! tu me dirais : ah ! quel grand niais malavisé que ce César. |
|||
{EIL applique l'aspic à soji sein.') |
|||
⚫ | |||
Ta dent aiguë saura trancher d'un coup le fil tenace |
|||
de la vie. Fâche-toi, pauvre fou venimeux ! Finissons- |
|||
en ! Que ne peux-tu parler ! tu me dirais : ah ! quel grand |
|||
niais malavisé que ce César. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
sein le nourrisson s'endort en tétant sa nourrice. |
|||
{{sc|Cléopatre}}. — Suave comme la myrrhe, aussi subtil que l'air, aussi doux... Marc Antoine ! ''(Elle applique à son bras un second aspic.)'' Viens ! je vais te nourrir aussi. Pourquoi demeurer plus longtemps... |
|||
⚫ | |||
<div align="right">''(Elle meurt.)''</div> |
|||
{{sc|Charmion}}. — : dans ce monde absurde. Adieu donc. Vante-toi, mort ! tu viens de ravir à la terre un joyau non pareil. Ecrans d'albâtre, abaissez-vous. Le radieux Phébus jamais plus ne sera salué par un regard aussi royal. Cette couronne est de travers. Je vais la redresser ; puis jouer mon rôle. |
|||
Cléopatre. — Suave comme la myrrhe, aussi subtil |
|||
que l'air, aussi doux... Marc Antoine! (^Elle applique à |
|||
son bras un second aspic.) Viens ! je vais te nourrir aussi. |
|||
Pourquoi demeurer plus longtemps.,, |
|||
(Elle imurt.) |
|||
⚫ | |||
Charmion. — : dans ce monde absurde. Adieu donc. |
|||
Vante-toi^ mort ! tu viens de ravir à la terre un joyau |
|||
non pareil. Ecrans d'albâtre, abaissez-vous. Le radieux |
|||
Phébus jamais plus ne sera salué par un regard aussi |
|||
royal. Cette couronne est de travers. Je vais la redresser ; |
|||
puis jouer mon rôle. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
<div align="right">''(Elle applique un aspic à son bras.)''</div> |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
�� |
|||
� |
|||
Pied de page (noinclude) : | Pied de page (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<references/> |
<references/> |