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{{tiret2|con|struction}} d’un grand nombre de ponts, on a cherché à y remédier par le <i>desséchement au moyen des rigoles souicnaines</i> ou fossés couverts. |
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{{Image2|center|Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 138) - Fig 102, 103.jpg|500px}} |
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est la meilleure, est ensuite jetée à part d’un |
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côté du fossé afin de servir à le combler et à |
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niveler le sol ; celle extraite du fond a été jetée |
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de l’autre côté et sera replacée immédiatement |
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après le gazon. |
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Les rigoles souterraines, communément désignées sous le nom de ''coulisses'', sont des fosses garnis de pierres ou d’autres matières qui ont assez de solidité ou de durée pour maintenir les vides par lesquels l’eau doit s’écouler. On recouvre le tout de mousse, de gazon et de terre, de manière que la charrue ou la voiture passent par-dessus les coulisses sans jamais être arrêtées, comme elles le sont par les fossés ouverts. |
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{{p|5:4:2:2}}{{T6|§ {{rom-maj|ii}}{{e|er}}. — Dessèchement des terrains inondés par des sources provenant de réservoirs souterrains d’eaux comprimées.}} |
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L’usage de ces petits aqueducs pour le dessèchement des terres remonte à l’antiquité la plus reculée. Les Perses recueillent encore aujourd’hui les fruits et les avantages d’un grand nombre de ces canaux, construits, à une époque inconnue, dans des terrains humides et inondés, dont les eaux servent à arroser et enrichir d’autres terrains qui étaient trop secs. {{sc|Caton, Palladius, Columelle, Pline}}, etc., parlent de ces aqueducs souterrains employés de leur temps pour le dessèchement des terres cultivables inondées et dont la culture était gênée par la stagnation des eaux. Après avoir ouvert les fossés, on les remplissait en pierres sèches, ou en branches tressées grossièrement, puis on les couvrait en pierres plates ou en gazon. Les coulisses des anciens avaient de 0<sup>m</sup>{{lié}}90 à 1<sup>m</sup> et 1<sup>m</sup>{{lié}}20 de profondeur. On ne leur donne plus que 0<sup>m</sup>{{lié}}60 à 0<sup>m</sup>{{lié}}70 ; mais les grandes coulisses qui doivent recevoir les eaux des coulisses transversales sont plus larges et plus profondes. |
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Sans chercher à développer ici la théorie |
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des sources, je crois ne pouvoir me dispenser |
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de présenter quelques considérations sur |
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l’effet des glaises ou argiles dans la constitution |
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des terres désignées sous le nom de |
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terres froides, fortes, et sujettes à être inondées |
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par des sources provenant de réservoirs |
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souterrains d’eaux comprimées. La propriété |
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essentielle des glaises ou argiles, et par conséquent |
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des terrains argileux, est de fournir |
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des ''réservoirs aux sources et aux fontaines''. |
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Les grandes formations argileuses ou les dépôts |
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d’argile, présentent des séries de couches |
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plus ou moins épaisses, séparées assez généralement |
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par des lits de sable ou de gravier, |
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qui contiennent toujours des nappes d’eau |
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plus ou moins abondantes. Rarement ces |
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couches sont parfaitement horizontales ; elles |
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sont communément inclinées sous divers angles |
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et dans différentes directions. Quelquefois |
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elles se montrent à la surface de la terre et |
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vont plonger à une grande profondeur, pour |
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se relever et se remontrer également plus loin |
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à la surface du sol. Souvent ces couches sont |
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brisées, rompues et coupées par des fentes ou |
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des retraites remplies de sable ou de gravier. |
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De telles variations dans la manière d’être |
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des dépôts de glaise en déterminent dans la |
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compacité des terres argileuses, dans leur |
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perméabilité, et par suite, dans le gisement |
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des nappes d’eau plus ou moins nombreuses |
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et plus ou moins abondantes entre chaque |
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couche perméable et imperméable. Si les terrains |
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argileux, de quelque espèce d’ailleurs |
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qu’ils soient, s’enfoncent également dans tous |
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les sens, de manière à revêtir de toutes parts |
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le fond d’un bassin souterrain d’une couche |
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de glaise imperméable, les eaux, après s’y |
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être amassées, ne trouveront aucune issue : |
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elles exerceront alors une sorte de réaction |
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ou de pression contre les couches supérieures, |
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et, comme elles continueront toujours |
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d’affluer dans le bassin, elles finiront par se |
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faire jour dans la ligne de moindre résistance, |
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en perçant ces couches, pour surgir à la surface |
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du sol, qu’elles maintiendront constamment |
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humide ou même marécageux, si celui-ci |
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présente une dépression sans pente et sans |
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écoulement. Et telle est, en effet, très-souvent |
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et beaucoup trop souvent, l’action des |
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eaux comprimées des réservoirs souterrains |
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sur nos grandes plaines de terres argileuses. |
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Aujourd’hui, les coulisses se font, comme chez les anciens, en pierres, et, à défaut de pierres, en fascines ou en branchages, et dans beaucoup de pays tout simplement en gazon. Pour faire les ''coulisses en fascines'' (''fig''. 99), {{Image2|center|Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 137) - Fig 99.jpg|500px}} on place, de distance en distance, dans le fond du fossé, deux pieux croisés en chevalet ou en croix de Saint-André, destinés à porter les fascines, au-dessus desquelles on met de la paille, de la mousse ou des feuilles, que l’on recouvre ensuite de terre. Suivant les localités, en emploie indistinctement les fascines de chêne, d’épines noires, de saule, d’orme, d’aune, de peupliers, etc., etc. Ces coulisses durent 30 a 40 ans et au-delà, suivant l’essence du bois des fascines, et la grosseur des branches. |
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Il existe en France d’immenses ''terrains'' incultes, |
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<i>inondés et submergés par des sources |
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de réservoirs d’eau comprimée</i>, et qu’il serait |
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facile de rendre à la culture, au moyen du |
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percement des glaises qui empêchent l’infiltration |
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des eaux dans les terrains inférieurs. |
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Ce percement peut se faire et se fait à peu |
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de frais, à l’aide de cette même sonde dont le |
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fontainier se sert pour faire jaillir les eaux à |
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la surface ; enfin il se fait promptement et |
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toujours avec certitude d’un plein succès. |
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Dans le Lancashire et dans le Buckinghamshire, on dessèche les prairies par des ''coulisses étroites'' (''fig''. 100), pratiquées avec un fort louchet ; mais dans beaucoup d’endroits, on se sert avec plus de succès de la ''charrue-taupe''. {{Image2|center|Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 137) - Fig 100.jpg|500px}} |
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Cette manière de dessécher les terrains |
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inondés est depuis long-temps connue et |
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pratiquée en Allemagne et en Angleterre ; |
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elle est également en usage en Italie, et c’est |
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peut-être de ce pays qu’elle s’est propagée dans |
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les autres. |
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Les ''coulisses en pierre'' (''fig''. 101) durent plusieurs siècles. Ainsi, celles qui {{Image2|center|Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 137) - Fig 101.jpg|500px}}ont été faites par les anciens en Grèce, en Asie, en Perse, en Syrie, etc., sont encore bien conservées et remplissent parfaitement leurs fonctions sans que jamais on soit obligé d’y travailler. La figure en présente de plusieurs genres de construction, qui n’ont pas besoin de description spéciale, et entre lesquelles on peut choisir selon les besoins des localités et les matériaux disponibles. |
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Dans son Rapport au Bureau d’agriculture |
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du parlement d’Angleterre, {{sc|M. Johnston}} en |
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a attribué la découverte à ''Joseph'' {{sc|Elkington}}, |
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du comté de Warwick ; mais, longtemps |
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avant lui, les Allemands avaient appliqué |
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la sonde au dessèchement des terres |
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inondées : d’ailleurs, ''James'' {sc|Anderson}}, d’Aberdeen, |
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avait publié, dès 1775, sur cette matière, |
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un ouvrage élémentaire sous le titre de : |
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<i>Vrais principes sur lesquels repose la théorie |
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du dessèchement des terrains que des sources |
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rendent marécageux</i> : un heureux hasard, |
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dit-il, lui ayant fait dessécher un marais par |
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le creusement d’un puits dans une couche de |
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glaise compacte, dont le percement fit jaillir |
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avec impétuosité des eaux abondantes, et obtenir |
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par suite le dessèchement de ce marais, |
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dessèchement qu’il ne s’était point proposé. |
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L’argile cuite ou ''terre à briques et à poteries'' peut aussi servir à établir des coulisses très-durables, très-faciles à poser, et qui, pour certains pays, seront très-peu dispendieuses. La ''fig''. 102 en offre de plusieurs formes. Il serait à désirer qu’on se mit à en fabriquer dans un grand nombre de nos déparlemens ; en attendant M. {{sc|Gourlier}} a établi à Vaugirard, près Paris, une manufacture où l’on trouve des caniveaux de différentes sortes qui rempliront très bien l’usage que nous indiquons. |
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Pour opérer le dessèchement des terrains |
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inondés par des sources provenant de réservoirs |
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Les ''coulisses'' faites en gazon (fig. 103) durent 10, 12, 15 ans et quelquefois plus. On donne en général à ces fossés un mètre de profondeur et un demi-mètre de largeur. Lorsque le terrain où on les ouvre est gazonné, on met d’abord à part les gazons que l’on coupe en compartimens égaux et convenables pour être placés renversés au fond du fossé ; ce fond ne doit avoir que de 3 à 6 pouces de largeur. La première terre extraite, comme elle |
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d’eaux comprimées, suivant le procédé |
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d’{{sc|Elkington}} (''fig''. 104), on ouvre, dans la partie |
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la plus basse, des fossés de largeur suffisante |
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pour recevoir toutes les eaux, et l’on perce, |
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de distance en distance, dans le fond de ces |
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fossés des ''coups de sonde'', pour donner un |