« Sur la détermination des mobilités des ions gazeux » : différence entre les versions
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(k_1) et (k_2) étant ici comptés en valeur absolue.
Le courant (i_1) s'annule à l'instant (t_1) = d/((k_1)*h), le courant (i_2) à l'instant (t_2) = d/((k_2)*h). Comme, en général, (k_2) > (k_1), on a (t_2) < (t_1). La courbe représentative de la formule (3) est formée de deux portions de droites de pentes différentes dont la première correspond aux effets additionnés des deux sortes d'ions, la deuxième au courant dû aux ions positifs restants. Il est remarquable que cette courbe de variation du courant instantané a exactement la même allure que celle qu'avait obtenue point par point Monsieur Langevin<ref>
Pour enregistrer ce courant, on le fait passer dans une résistance de fuite r reliée d'autre part à la borne d'entrée g d'un amplificateur à lampes, sur laquelle le passage du courant dans la résistance détermine une variation de potentiel v = ri. De celle-ci résulte à la sortie de l'amplificateur un courant proportionnel à i qui est enregistré au moyen d'un oscillographe électromagnétique Dubois et d'un film porté par un tambour tournant actionné par un moteur synchrone. Le faisceau de rayons X de courte durée qui détermine l'ionisation du gaz dans la chambre d'ionisation B est produit par la décharge d'un condensateur dans un tube à gaz raréfié. J'étudierai ultérieurement les détails de ce dispositif expérimental, et aussi le processus élémentaire de la production du courant i.
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