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Plusieurs savans avaient dit, sans toutefois être d’accord avec tous leurs confrères, que dans la fermentation des engrais le dégagement d’une grande partie des produits volatils constituait une importante déperdition des principes utiles à la végétation. Cependant presque tous les agriculteurs avaient observé une influence défavorable plus ou moins fortement marquée de la part des fumiers non consommés, et surtout de diverses matières animales, telles que la chair, le sang, les viscères, etc. Ainsi donc la science indiquait tous les principes utiles, et la pratique semblait avoir appris combien il en fallait perdre pour assurer au résidu une incontestable efficacité.
Plusieurs savans avaient dit, sans toutefois être d’accord avec tous leurs confrères, que dans la fermentation des engrais le dégagement d’une grande partie des produits volatils constituait une importante déperdition des principes utiles à la végétation. Cependant presque tous les agriculteurs avaient observé une influence défavorable plus ou moins fortement marquée de la part des fumiers non consommés, et surtout de diverses matières animales, telles que la chair, le sang, les viscères, etc. Ainsi donc la science indiquait tous les principes utiles, et la pratique semblait avoir appris combien il en fallait perdre pour assurer au résidu une incontestable efficacité.


La question en était à ce point lorsque, dans un concours ouvert par la Société centrale d’agriculture, le mémoire qui obtint le l{{e|er}} prix démontra que l’on ''pouvait'' appliquer sans aucune déperdition toutes les matières organiques, même les plus putrescibles, à fertiliser les terres, et doubler, tripler, quelquefois même décupler ainsi leur effet utile. Depuis je reconnus encore que dans les sols fertiles ''une faible réaction alcaline, due, soit à la chaux, soit au carbonate de soude ou ''e potasse'' qui se trouvent dans les cendres, etc., ''soit au carbonate d’ammoniaque'' dégagé par les matières animales, ''peut activer beaucoup la végétation'' ;<section end="sections"/>
La question en était à ce point lorsque, dans un concours ouvert par la Société centrale d’agriculture, le mémoire qui obtint le l{{e|er}} prix démontra que l’on ''pouvait'' appliquer sans aucune déperdition toutes les matières organiques, même les plus putrescibles, à fertiliser les terres, et doubler, tripler, quelquefois même décupler ainsi leur effet utile. Depuis je reconnus encore que dans les sols fertiles ''une faible réaction alcaline, due, soit à la chaux, soit au carbonate de soude ou de potasse'' qui se trouvent dans les cendres, etc., ''soit au carbonate d’ammoniaque'' dégagé par les matières animales, ''peut activer beaucoup la végétation'' ;<section end="sections"/>