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végétation peut conserver son activité pendant les deux tiers de l’année. Elle se repose pendant le troisième tiers ; encore son inaction n’est-elle vraiment complète que dans les temps de gelée.
végétation peut conserver son activité pendant les deux tiers de l’année. Elle se repose pendant le troisième tiers ; encore son inaction n’est-elle vraiment complète que dans les temps de gelée.


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{{p|1:3:3}}{{T5|§ {{rom-maj|III}}. — Intensité de la chaleur et du froid.}}
{{p|1:3:3}}{{T5|§ {{rom-maj|III}}. — Intensité de la chaleur et du froid.}}
Quoique ''la température moyenne'' de chaque climat ne varie pas autant qu’on pourrait le croire, il n’en est pas moins vrai que l’intensité de la chaleur et du froid est loin d’être annuellement la même. — À Paris, le thermomètre est monté à 30° (38° centigrade) en juillet 1793. — Il est descendu à −19° (23° 1/2 cent.) au-dessous de 0° en janvier 1795. Et cependant, années communes, les chaleurs de l’été ne s’élèvent pas au-dessus de 20 à 26° (25° à 31 centig.), et les froids sont rarement de plus de −6 à 12° (7 1/2 à 15 centigrade).
Quoique ''la température moyenne'' de chaque climat ne varie pas autant qu’on pourrait le croire, il n’en est pas moins vrai que l’intensité de la chaleur et du froid est loin d’être annuellement la même. — À Paris, le thermomètre est monté à 30° (38° centigrade) en juillet 1793. — Il est descendu à −19° (23° 1/2 cent.) au-dessous de 0° en janvier 1795. Et cependant, années communes, les chaleurs de l’été ne s’élèvent pas au-dessus de 20 à 26° (25° à 31 centig.), et les froids sont rarement de plus de −6 à 12° (7 1/2 à 15 centigrade).


Il est à peine besoin d’ajouter que les froids augmentent ou diminuent d’intensité en raison inverse des chaleurs, à mesure qu’on s’avance du point que je viens d’indiquer vers le nord et vers le sud.
Il est à peine besoin d’ajouter que les froids augmentent ou diminuent d’intensité en raison inverse des chaleurs, à mesure qu’on s’avance du point que je viens d’indiquer vers le nord et vers le sud.