« Page:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I.djvu/16 » : différence entre les versions

mAucun résumé des modifications
vérification des titres, des ancres, etc.
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :


<section end="intro"/>
<section end="intro"/>
<section begin="sections"/>{{ancre|1:1|}}{{T4|'''{{sc|Section}} {{rom-maj|i}}<sup>re</sup>.''' — ''De l’atmosphère et de son influence en agriculture.''|m=1.5em}}
<section begin="sections"/>{{ancre|1:1|}}{{T4|'''{{sc|Section}} {{rom-maj|i}}<sup>re</sup>.''' — ''De l’atmosphère et de son influence en agriculture.''|m=1.5em|fw=500}}


Le ''milieu aériforme'' qui enveloppe de toutes parts le globe terrestre, et auquel on a donné le nom d’atmosphère, est formé d’''air'' ; il contient en outre divers autres ''corps gazeux'', une quantité toujours assez considérable d’''eau'', du ''calorique'' et du ''fluide électrique''.
Le ''milieu aériforme'' qui enveloppe de toutes parts le globe terrestre, et auquel on a donné le nom d’atmosphère, est formé d’''air'' ; il contient en outre divers autres ''corps gazeux'', une quantité toujours assez considérable d’''eau'', du ''calorique'' et du ''fluide électrique''.
Ligne 8 : Ligne 8 :
L’''air'', qu’on a considéré long-temps comme un élément, est cependant composé de gaz ou vapeurs légères invisibles et impalpables comme lui, qui agissent différemment sur la végétation, et que nous devons par conséquent étudier séparément. — Dans son état de pureté, il contient un peu moins d’un quart de ''gaz oxigène'', et plus des trois quarts de ''gaz azote''. Il est toujours mêlé à une certaine quantité de ''gaz acide carbonique''. — Bien peu de lignes nous suffiront pour faire comprendre l’importance de ces trois gaz à ceux de nos lecteurs qui ne sont pas familiers avec la chimie.
L’''air'', qu’on a considéré long-temps comme un élément, est cependant composé de gaz ou vapeurs légères invisibles et impalpables comme lui, qui agissent différemment sur la végétation, et que nous devons par conséquent étudier séparément. — Dans son état de pureté, il contient un peu moins d’un quart de ''gaz oxigène'', et plus des trois quarts de ''gaz azote''. Il est toujours mêlé à une certaine quantité de ''gaz acide carbonique''. — Bien peu de lignes nous suffiront pour faire comprendre l’importance de ces trois gaz à ceux de nos lecteurs qui ne sont pas familiers avec la chimie.


{{p|1:1:1}}{{T5|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — Action chimique.}}
{{p|1:1:1}}{{T5|§ {{rom-maj|i}}{{e|er}}. — Action chimique. |m=0.5em}}


L’''air'' se décompose facilement. Son oxigène se combine naturellement avec une foule de corps. En les pénétrant, il cause leur combustion ; il donne naissance aux oxides ou terres qui font la masse du sol arable ; avec l’hydrogène il devient eau. Dans d’autres circonstances, il forme les oxacides, qui jouent dans la nature un rôle de première importance.
L’''air'' se décompose facilement. Son oxigène se combine naturellement avec une foule de corps. En les pénétrant, il cause leur combustion ; il donne naissance aux oxides ou terres qui font la masse du sol arable ; avec l’hydrogène il devient eau. Dans d’autres circonstances, il forme les oxacides, qui jouent dans la nature un rôle de première importance.
Ligne 23 : Ligne 23 :
À température égale, privés de l’air vif et léger des hautes régions, les végétaux des montagnes réussissent difficilement dans la plaine, et ceux de la plaine, lorsqu’ils peuvent croître à de grandes élévations, y végètent toujours moins vigoureusement ; souvent même ils y éprouvent des variations accidentelles, qui pourraient parfois faire douter de l’identité des espèces. — Les plantes des vallées profondes et abritées languiraient à une exposition découverte ; celles des localités marécageuses viendraient mal sur les bords des eaux courantes, et celles de l’intérieur des terres périraient sur les côtes, tandis que le petit nombre des plantes propres aux dunes cesseraient de prospérer, si on les privait des émanations salines des vents de mer.
À température égale, privés de l’air vif et léger des hautes régions, les végétaux des montagnes réussissent difficilement dans la plaine, et ceux de la plaine, lorsqu’ils peuvent croître à de grandes élévations, y végètent toujours moins vigoureusement ; souvent même ils y éprouvent des variations accidentelles, qui pourraient parfois faire douter de l’identité des espèces. — Les plantes des vallées profondes et abritées languiraient à une exposition découverte ; celles des localités marécageuses viendraient mal sur les bords des eaux courantes, et celles de l’intérieur des terres périraient sur les côtes, tandis que le petit nombre des plantes propres aux dunes cesseraient de prospérer, si on les privait des émanations salines des vents de mer.


{{p|1:1:2}}{{T5|§ {{rom-maj|ii}}. — Action physique et mécanique.}}
{{p|1:1:2}}{{T5|§ {{rom-maj|ii}}. — Action physique et mécanique.|m=.5em}}


Mais ces influences ne sont pas les seules que l’atmosphère exerce. — Comme on doit le conclure de la connaissance de sa composition, l’''air est pesant''. Sa pression, pour n’être pas sentie, parce qu’elle se {{tiret|com|pense}}<section end="sections"/>
Mais ces influences ne sont pas les seules que l’atmosphère exerce. — Comme on doit le conclure de la connaissance de sa composition, l’''air est pesant''. Sa pression, pour n’être pas sentie, parce qu’elle se {{tiret|com|pense}}<section end="sections"/>