« Page:Counson - Malherbe et ses sources, 1904.djvu/240 » : différence entre les versions

Guépardeau98 (discussion | contributions)
(Aucune différence)

Version du 30 novembre 2020 à 14:01

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et de la cuisinière à qui le bon écrivain devait être intelligible ; c’est presque le sens commun, c’est le bon sens de ceux qui veulent qu’on « parle chrétien », comme dit Molière. Malherbe, dans ses imitations, n’est pas allé jusqu’au bout de sa doctrine. Il restait à franchir une étape pour arriver au vrai classicisme et à la parfaite assimilation de l’antiquité : en quittant le vieux « pédagogue de cour », la poésie française devait encore grandir, et se défaire surtout de certains airs d’école ; elle les laissa peu à peu, d’elle-même, et après un repos d’une génération, sur le chemin du grand siècle.