« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Christ(Jésus) » : différence entre les versions

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réunie une école d'artistes grecs, et même avec l'Orient, firent venir dans
leurs monastères des peintres et des sculpteurs, qui bientôt formèrent en
France une école qui surpassa ses maîtres (voy. <b>STATUAIRE</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Statuaire |Statuaire ]]) et parcourut
une longue et brillante carrière. Ces artistes non-seulement introduisirent
chez nous la pratique de l'art, mais aussi des types formés, consacrés
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d'Orient se fait sentir. La fig. 2 nous dispensera de plus longues dissertations
sur cet objet. Nous aurons l'occasion de revenir sur ces influences
d'écoles au mot [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Peinture |Peinture ]].
d'écoles au mot <b>PEINTURE</b>.
 
C'est surtout dans les représentations du Christ triomphant, au milieu
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entouré des quatre signes des évangélistes, des apôtres ou des
vingt-quatre vieillards. À Vézelay, ce sont les apôtres qui sont assis
autour de lui (voy. <b>APÔTRE</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Apôtres|Apôtres]]). Au portail occidental de
Notre-Dame de Chartres,
dont le tympan date de 1150 ou environ, ce sont les quatre animaux,
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l'ange et l'aigle; deux anges de dimension colossale sont debout à droite
et à gauche; puis viennent les vingt-quatre vieillards, sous ses pieds et
derrière les deux anges (voy. <b>TYMPAN</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tympan |Tympan ]]). Ici le Christ tient un livre fermé de
la main gauche et bénit de la droite, comme au portail de Chartres;
tandis qu'à Vézelay et à Autun il a les mains étendues et ouvertes. Il est
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d'un tympan ou dans une clef des voussures, tandis que la représentation
de la vierge Marie occupe, jusqu'au XVI<sup>e</sup> siècle, une place principale
(voy. <b>VIERGE</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Vierge |Vierge ]]). Les types du Sauveur se perdant à la fin du XIII<sup>e</sup> siècle,
nous n'avons pas à nous en occuper ici; ces figures rentrent dans la
statuaire. Pour le Christ crucifié, nous renvoyons nos lecteurs au mot
<b>CRUCIFIX</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Crucifix|Crucifix]]. La peinture suit les mêmes phases que la sculpture quant à la
représentation de Jésus-Christ, plus lentement il est vrai, cet art étant,
pendant le moyen âge en France, en retard d'un demi-siècle sur la