« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Palissade » : différence entre les versions

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Les dépendances des châteaux, basses-cours, jardins, garennes, n'avaient
souvent d'autre défense qu'une palissade avec haie vive.
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«Là ù li Griu recuevrent de plascis<br>
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Fossés, ne murs entor, dognons, ne plascis<span id="note2"></span>[[#footnote2|<sup>2</sup>]].»<br>
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Il était d'usage aussi de planter des palissades au pied des remparts des
villes, de manière à laisser entre la muraille et l'enceinte de pieux un
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attacher les mineurs aux murs, ou faire approcher les galeries et tours
roulantes.
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«Aportez mei cet pel dont cel chastel est clos:<br>
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N'i poent pel ne mur remeindre<span id="note5"></span>[[#footnote5|<sup>5</sup>]].»<br>
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<div class=prose>
 
Ces ouvrages de bois autour des places avaient souvent une grande
importance; ils formaient de véritables barbacanes, ou défendaient de