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RICHARD WAGNER

pathie p-thle. La musique esl f-il- pour égayer, dlslr-lrc, non pour obliger à réfléchir. Danses et chansous, disait l- foute, cl Wegucr répuud-lt par « -cllun dremailquc >. P-« une d* scs iuleutluu» n’-veil été saisi*, si bien quc lcs ch-uteurs, malgré les commeu’airct doul leur tcxtc élell surchargé per I tauteur, jouèrent loul « cn dehors > afin de nc pe» perdre tout à fait le couiect -vec le public. Il eurelt fallu un livret complel pour expliquer les uuaucet d’âme au travers des­ quelles le musicien préleudell guider ses audlleurt. Il eurelt fallu leur moulrer que le musique dc chenl cl celle dc l’or­ chestre, la décl-m-liuo, l’-clion, les décors, le. costumes, enfin la tragédie sous loulet ses formes d’cxpretslon n’csl cn ré-llté qu’un seul mouvement, un ensemble cumpect dont aucun fragment ne sc peul isoler. Cc n’csl pet seulemenl uu* esthétique, mais une éthique nouvelle, un* «uburdlu-tlun de l’individu à l- collectivité, la soumission des lul-rprèle, au créal-ur, cl à vrai dire unc greudlos* el sévère leçon d’humilité entelgneul l’homme à t’ofT-ccr devenl l’œuvre. Mais loul ccle élelt encor* trop neuf, donc invisible W-gner dul eulever cert-lus passages pour lot rcprés-nlellou» sulvanles, r-buler ct polir lot plu. bo-ux nœuds dc son bols. Il l- fit sans felblestc, chcrch-nt à préserver quand mCm* le slruclure dc »e cherpcnlc. El c’csi beaucoup d’annêcs plu« terd scu|’m'nl qu* cel ouvragc, ’nllè^m’M repris cl développé, reçut sa forme définitive. Mais la tcmeluc consacrée à cet premiers remenlemenlt ct eux études qu’elle ontr-in- fui pour lui unc torture, cl revêt dans «ou hlsiuir* une imporlauc* c-pil-le. Ce n’éiaii pas simple b|’ssurc d’emour-pr°pre cc’lc fo*., melt cr^ll- décep1|on lu1ellectac|le’ Il venait dc conslelor quc lc public n’élell pas cucore mûr ; quc son -ri, ses leud-nccs, toute sa pensée d* réfurm-1our «’b1--0..-11 à un spcc’-ieur idê.l ; qu’il f-u_ dr-ii peut-êlre des années pour obtenir dc cct bourgeois hcuroux un* «m.tton qu| le« rfudii cepeNes d’-nti-voir qu* |- J juulss-uco d’un* œuvre d’arl suppose dent l’hommc un lulé- ’ profond pour le sens dc «e dcsllnéc. Or, cc spoct-lour idéal, || -||-it dovculr nécessaire d* le créer, si l* pruphèle n* d-v-li pas périr avanl qu* le dieu doul il était le messager n °ût éuuucé «a lo|. L- rtform* qu’il fallut -U1-•-prfnd-■f « êt’Dda|1 dunc b|eD au deJà d*a pl-uche« d* l’O^r. K.y-1

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