« Le second Hamlet (trad. Hugo) » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 25 :
;FRANCISCO
:Vous venez très exactement à votre heure.
;BERNARDO
:Minuit vient de sonner; va te mettre au lit, Francisco.
;FRANCISCO
:Grand merci de venir ainsi me relever! Le froid est aigre,
:et je suis transi jusqu'au cœur. ;BERNARDO
Ligne 40 ⟶ 41 :
;BERNARDO
:Allons, bonne nuit!
:Si vous rencontrez Horatio et Marcellus, :mes camarades de garde, dites-leur de se dépêcher. ''Entrent HORATIO et MARCELLUS'' ▼
▲Entrent HORATIO et MARCELLUS
;FRANCISCO
Ligne 57 ⟶ 61 :
;MARCELLUS
:Ah! adieu, honnête soldat!
:Qui vous a relevé? ;FRANCISCO
:Bemardo a pris ma place.
:Bonne nuit! ;MARCELLUS
Ligne 68 ⟶ 75 :
;BERNARDO
:Réponds donc.
:Est-ce Horatio qui est là? ;HORATIO
Ligne 83 ⟶ 91 :
;MARCELLUS
:Horatio dit que c'est uniquement notre imagination,
:et il ne veut pas se laisser prendre :par la croyance à cette terrible apparition que deux fois nous avons vue. :Voilà pourquoi je l'ai pressé de faire :avec nous, cette nuit, une minutieuse veillée, afin que, :si la vision revient encore, :il puisse confirmer nos regards et lui parler. ;HORATIO
Ligne 89 ⟶ 103 :
;BERNARDO
:Asseyez-vous un moment,
:que nous rebattions encore une fois vos oreilles, :si bien fortifiées contre notre histoire, :du récit de ce que nous avons vu deux nuits. ;HORATIO
:Soit! asseyons-nous,
:et écoutons ce que Bernardo va nous dire. ;BERNARDO
:C'était justement la nuit dernière,
:alors que cette étoile, là-bas, qui va du pôle vers l'ouest, :avait terminé son cours pour illuminer cette partie du ciel :où elle flamboie maintenant. Marcellus et moi, :la cloche sonnait alors une heure... ;MARCELLUS
:Paix, interromps-toi ! ... Regarde! Le voici qui revient.
''LE SPECTRE ENTRE
;BERNARDO
Ligne 121 ⟶ 144 :
;HORATIO
:Qui es-tu, toi qui usurpes cette heure de la nuit
:et cette forme noble et guerrière :sous laquelle la majesté ensevelie du Danemark :marchait naguère? Je te somme au nom du ciel, parle. ;MARCELLUS
Ligne 138 ⟶ 164 :
;BERNARDO
:Eh bien! Horatio, vous tremblez et vous êtes tout pâle!
:Ceci n'est-il rien de plus que de l'imagination? :Qu'en pensez-vous? ;HORATIO
:Devant mon Dieu, je n'aurais pu le croire,
:sans le témoignage sensible :et évident de mes propres yeux. ;MARCELLUS
Ligne 147 ⟶ 177 :
;HORATIO
:Comme tu te ressembles à toi-même.
:C'était bien là l'armure qu'il portait, :quand il combattit l'audacieux Norvégien; :ainsi il fronçait le sourcil alors que, dans une entrevue furieuse, :il écrasa sur la glace les Polonais en traîneaux. :C'est étrange! ;MARCELLUS
|