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« Le magistrat fît ensuite amener la femme et ordonna de lui comprimer les doigts[1], afin de lui arracher la révélation du crime. « Soudain, Lieou-chi changea de couleur, et devint blême comme le gardien du sombre empire. Émue, hors d’elle-même, elle ne put résister aux douleurs de la torture, et laissa échapper l’aveu qu’on exigeait d’elle. Pa-han se vit obligé de suivre son exemple.

« Or, il faut savoir que Pa-han avait, depuis longtemps, des relations secrètes avec Lieou-chi, sans que cette conduite éveillât le moindre soupçon. Plus tard, leurs rapports devinrent plus fréquents et plus intimes. Tchao s’en étant aperçu, craignit d’être en

  1. Espèce de question qu’on fait subir aux femmes. On place leurs doigts entre de petits bâtons que l’on serre, d’un bout à l’autre, avec une corde.