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servir les chapelles, sont avertis par l’épître de ne pas, en reprenant les autres, perdre la bénédiction qu’ils ont reçue. Par l’évangile on leur dit : Allez, enseignez toutes les nations. Quelques-uns encore donnent le sous-diaconat avant l’épître, pour la raison précitée ; puis, après l’épître, continuent de conférer le diaconat et la prêtrise, après quoi, d’une voix pleine d’allégresse, ils entonnent et chantent le Benedictus es, Domine, où ces ordres surtout sont invités à louer Dieu ; et ils sont conférés avant l’évangile, parce que Moïse et Aaron ordonnèrent les lévites pour le ministère du tabernacle, et que le Christ, l’ordonnateur des soixante-douze disciples, les envoya prêcher l’Évangile.

VI. Un des ordonnés de ce jour-là doit lire l’épître Rogamus, etc., qui est la seconde aux Thessaloniciens (chap. ii), parce que l’évêque doit d’abord avertir les ordonnés, et ensuite, pour plus grand avertissement encore, leur livrer l’épître. En outre, l’ordonné montre par là qu’il met en pratique la doctrine qui lui a été présentée dans l’ordination. Pour la même raison encore, un des nouveaux ordonnés lit l’évangile Anna quinto decimo, qui est de saint Luc (c. iii). Après l’épître, on’ chante encore le trait, qui signifie la gravité que celui qui a été consacré et ordonné doit conserver, de peur qu’enflé par l’orgueil il ne tombe dans les filets du diable. La communion est : Exulta salis, de Zacharie (chap. ix).


CHAPITRE XI.
DU QUATRIÈME DIMANCHE DE L’AVENT DU SEIGNEUR.


1. Dans le quatrième dimanche de l’Avent, le premier répons ^ aux nocturnes, est : Canite, tuba, tiré de Joël.

II. Car, anciennement, les Juifs sonnaient de la trompette pour inviter les hommes aux noces et aux solennités et pour