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« Une jeune et jolie femme ne renonce jamais au luxe et aux plaisirs… — Pour se tuer, surtout… — Elle t’a joué, sot… — Elle a aimé ton or, quand tu avais de l’or… — Elle a aimé ta jeunesse et ta beauté, quand tu avais de la jeunesse et de la beauté. — L’orange est sucée, adieu l’écorce… — Elle en aime un autre qui a de l’or, comme tu avais de l’or ; de la beauté, comme tu avais de la beauté… — Elle a voulu se débarrasser de toi… — Elle a compté sur ta niaise exaltation… — Et puis sur ta ruine… — Et puis sur son sang-froid et son adresse pendant que tu te livrerais à un dernier transport frénétique et convulsif… Et elle rit de toi avec son amant — son amant, son amant… — Car elle te croit mort — mort — mort… »
« Une jeune et jolie femme ne renonce jamais au luxe et aux plaisirs… — Pour se tuer, surtout… — Elle t’a joué, sot… — Elle a aimé ton or, quand tu avais de l’or… — Elle a aimé ta jeunesse et ta beauté, quand tu avais de la jeunesse et de la beauté. — L’orange est sucée, adieu l’écorce… — Elle en aime un autre qui a de l’or, comme tu avais de l’or ; de la beauté, comme tu avais de la beauté… — Elle a voulu se débarrasser de toi… — Elle a compté sur ta niaise exaltation… — Et puis sur ta ruine… — Et puis sur son sang-froid et son adresse pendant que tu te livrerais à un dernier transport frénétique et convulsif… Et elle rit de toi avec son amant — son amant, son amant… — Car elle te croit mort — mort — mort… »


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Ici le comte fit un bond affreux, se réveilla, se dressa roide sur ses pieds, tout d’une pièce, la bouche écumante, et tomba en travers de son lit, les yeux grands, ouverts, fixes, presque sans pouls et faisant entendre un râlement sourd et étouffé…
Ici le comte fit un bond affreux, se réveilla, se dressa roide sur ses pieds, tout d’une pièce, la bouche écumante, et tomba en travers de son lit, les yeux grands, ouverts, fixes, presque sans pouls et faisant entendre un râlement sourd et étouffé…