« Page:Dumas - Le Vicomte de Bragelonne, 1876.djvu/427 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 43 : | Ligne 43 : | ||
La Valière cacha sa tête dans ses mains en étouffant un sanglot. Le roi continua impitoyablement ; il se vengeait sur la pauvre victime de tout ce qu’il avait souffert. |
La Valière cacha sa tête dans ses mains en étouffant un sanglot. Le roi continua impitoyablement ; il se vengeait sur la pauvre victime de tout ce qu’il avait souffert. |
||
— Supposons donc cette fable que je l’aime et que je l’ai distingué. Le roi est si naïf et si orgueilleux à la fois, qu’il me croira, et alors nous irons raconter |
— Supposons donc cette fable que je l’aime et que je l’ai distingué. Le roi est si naïf et si orgueilleux à la fois, qu’il me croira, et alors nous irons raconter cette naïveté du roi, et nous rirons. |
||
— Oh ! s’écria La Vallière, penser cela, penser cela, c’est affreux ! |
— Oh ! s’écria La Vallière, penser cela, penser cela, c’est affreux ! |
||
Ligne 76 : | Ligne 76 : | ||
— Je vous aime, sire, depuis le jour où je vous ai vu, depuis qu’à Blois, où je languissais, |
— Je vous aime, sire, depuis le jour où je vous ai vu, depuis qu’à Blois, où je languissais, |
||
votre regard royal est tombé sur moi, lumineux et vivifiant ; je vous aime ! sire. C’est un crime de lèse-majesté, je le sais, qu’une pauvre fille comme moi aime son roi |
votre regard royal est tombé sur moi, lumineux et vivifiant ; je vous aime ! sire. C’est un crime de lèse-majesté, je le sais, qu’une pauvre fille comme moi aime son roi et le lui dise. Punissez-moi de cette audace, méprisez-moi pour cette impudence ; mais ne dites jamais, mais ne croyez jamais que je vous ai raillé, que je vous |
||
ai trahi. Je suis d’un sang fidèle à la royauté, sire ; et j’aime… j’aime mon roi… Oh ! je me meurs ! |
ai trahi. Je suis d’un sang fidèle à la royauté, sire ; et j’aime… j’aime mon roi… Oh ! je me meurs ! |
||