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vous avez suffisamment querellé mademoiselle de Mirecourt pour ce soir, quelle que soit sa faute ; laissez-moi vous remplacer auprès d’elle et allez à cette jeune demoiselle là-bas qui semble attendre si ardemment un partenaire.
DK MIRECOURT 30J

vous avez suffisamment querellé mademoiselle de Mirecourt pour ce soir, quelle que soit sa faute ; laissez-moi vous remplacer auprès d’elle et allez à cette jeune demoiselle là-bas qui sentble attendre si ardemment un partenaire.
Sachant'qu’il n’aurait plus de chance de continuer cette conversation privée avec Antoinette, car le docteur Manby était également tenace et peu gêné,Stem-field se leva, et, après lui avoir dit d’un air significatif qu’elle pouvait flirter tant qu’elle voudrait avec son nouveau partenaire,mais non avec un autre,il s’éloigna.
Sachant qu’il n’aurait plus de chance de continuer cette conversation privée avec Antoinette, car le docteur Manby était également tenace et peu gêné, Sternfield se leva, et, après lui avoir dit d’un air significatif qu’elle pouvait ''flirter'' tant qu’elle voudrait avec son nouveau partenaire, mais non avec un autre, il s’éloigna.

—Que signifie ceci, ma jolie malade? demanda l’excellent docteur en remarquant l’expression de douleur et de chagrin de la jeune femme. Avez-vous trop dansé ? Vous paraissez singulièrement épuisée.
— Que signifie ceci, ma jolie malade ? demanda l’excellent docteur en remarquant l’expression de douleur et de chagrin de la jeune femme. Avez-vous trop dansé ? Vous paraissez singulièrement épuisée.
—rParce que je suis malheureuse, misérable ! répondit-elle avec cette candeur sans feinte que donne souvent une grande douleur. Ne me parlez plus de drogues ni de palliatifs, docteur, à moins que vous puissiez m’en donner qui mettent pour toujours mon pauvre cœur au repos.

Excessivement peiné j>ar cette confidence aussi bien que par le degré de douleur qu’elle révélait, il s’empressa de répliquer avec douceur :
— Parce que je suis malheureuse, misérable ! répondit-elle avec cette candeur sans feinte que donne souvent une grande douleur. Ne me parlez plus de drogues ni de palliatifs, docteur, à moins que vous puissiez m’en donner qui mettent pour toujours mon pauvre cœur au repos.
—Courage, courage, chère enfant Nous ne pouvons pas nous débarrasser du fardeau de la vie parce que, dans un moment de tristesse, nous le trouvons lourd. Demain, tout sera beau et agréable.

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Excessivement peiné par cette confidence aussi bien que par le degré de douleur qu’elle révélait, il s’empressa de répliquer avec douceur :

— Courage, courage, chère enfant. Nous ne pouvons pas nous débarrasser du fardeau de la vie parce que, dans un moment de tristesse, nous le trouvons lourd. Demain, tout sera beau et agréable.