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ANTOINETTE
d’Aulnay sans donner à sa cousine le temps de répondre. Vous pouvez considérer la chose comme définitivement arrêtée.
d’Aulnay sans donner à sa cousine le temps de répondre. Vous pouvez considérer la chose comme définitivement arrêtée.

Timide et embarrassée, Antoinette ne fit aucune résistance ; mais lorsque le militaire fut parti :
Timide et embarrassée, Antoinette ne fit aucune résistance ; mais lorsque le militaire fut parti :

—Oh ! Lucille, dit-elle à madame d’Aulnay, j’ai bien peur qu’Audley'ne soit fâché de cet arrangement,
— Oh ! Lucille, dit-elle à madame d’Aulnay, j’ai bien peur qu’Audley ne soit fâché de cet arrangement.
—L’impertinent aura ce qu’il mérite pour s’être aussi mal acquitté de ma commission ! répondit Lucille dont le teint animé trahissait un vif mécontentement

—Mais, je le crains tant lorqu’il est fâché ! reprit la pauvre Antoinette.
— L’impertinent aura ce qu’il mérite pour s’être aussi mal acquitté de ma commission ! répondit Lucille dont le teint animé trahissait un vif mécontentement.
—Pour cette raison-là même, tu dois apprendre à le braver. Mais si cet arrangemet te met mal à l’aise, je lui dirai qu’il est entièrement mon fait ; que tu n’y as pris aucune part, ce qui est vrai : ainsi, ne te tourmentes plus à propos d’une semblable bagatelle.

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— Mais, je le crains tant {{corr|lorqu’il|lorsqu’il}} est fâché ! reprit la pauvre Antoinette.

— Pour cette raison-là même, tu dois apprendre à le braver. Mais si cet {{corr|arrangemet|arrangement}} te met mal à l’aise, je lui dirai qu’il est entièrement mon fait ; que tu n’y as pris aucune part, ce qui est vrai : ainsi, ne te tourmentes plus à propos d’une semblable bagatelle.