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avait adressé d’Arras entièrement écrit de sa main à l’Académie d’Amiens et que la dite académie conserve encore dans ses archives parmi les collections de mémoires manuscrits, porte bien l’épigraphe répétée en tête de la brochure imprimée. Comme pour le discours couronné par l’Académie de
avait adressé d’Arras entièrement écrit de sa main à l’Academie
Metz, Robespierre fit des retouches avant d’envoyer son manuscrit à l’impression : aussi y a-t-il lieu de réimprimer
d’Amiens et que la dite académie conserve encore dans
les textes du manuscrit primitif et de l’édition de 1786<ref>L’Éloge de Gresset a été réimprimé par Jouaust en 1868 à 113 exemplaires : Éloge de Gresset, par Robespierre publié par D. Jouaust. Paris, Académie des bibliophiles, 1868 IX-32 pages, 8º.</ref>
ses archives parmi les collections de mémoires manuscrits,
porte bien l’épigraphe répétée en tête de la brochure imprimée.
Comme pour le discours couronné par l’Académie de
Metz, Robespierre fit des retouches avant d’envoyer son
manuscrit à l’impression : aussi y a-t-il lieu de réimprimer
les textes du manuscrit primitif et de l’édition de 1786<ref>L’Eloge de Gresset a été réimprimé par Jouaust en 1868 à 113 exemplaires : Eloge de Gresset, par Robespierre publié par D. Jouaust. Paris, Académie
des bibliophiles, 1868 IX-32 pages, 8</ref>


Né en 1709, membre de l’Académie française, mort en 1777, Gresset fut à la fin du {{s|XVII|e}} un de ces poètes aimables qui savaient, quand ils le voulaient, faire parler avec grâce la raison et, comme on le disait alors, « décorer des fleurs du badinage et des piquantes bagatelles les préceptes
Né en 1709, membre de l’Académie française, mort en
de la saine philosophie. » Tout bon rhétoricien avait lu et goûté ses œuvres. Robespierre, ancien lauréat des prix de l’Université de Paris, trouva dans le sujet proposé par l’Académie d’Amiens l’occasion d’exercer ses talents littéraires. Le souvenir de Gresset vivait encore à Arras ; il y avait
1777, Gresset fut à la fin du XVII<sup>e</sup> siècle un de ces poètes
accompagné en elfet en 1740 linlcndant de Picardie et d’Artois Chauvelin<ref>L. D[aire] ''Vie de Gresset''…… Paris, Berton, 1179. p. 34.</ref> ; les confrères de Robespierre à l’Académie d’Arras n’étaient pas sans se rappeler qu’un rimeur arrageois, de la Place, avait adressé à cette occasion des
aimables qui savaient, quand ils le voulaient, faire parler
vers à leur société littéraire :
avec grâce la raison et, comme on le disait alors, « décorer
des fleurs du badinage et des piquantes bagatelles les préceptes
de la saine philosophie. » Tout bon rhétoricien avait
lu et goûté ses œuvres. Robespierre, ancien lauréat des prix
de l’Université de Paris, trouva dans le sujet proposé par
l’Académie d’Amiens l’occasion d’exercer ses talents littéraires.
Le souvenir de Gresset vivait encore à Arras ; il y avait
accompagné en elfet en 1740 linlcndant de Picardie et
d’Artois Chauvelin<ref>L. D[aire] ''Vie de Gresset''…… Paris, Berton, 1179. p. 34.</ref> ; les confrères de Robespierre à l’Académie
d’Arras n’étaient pas sans se rappeler qu’un rimeur
arrageois, de la Place, avait adressé à cette occasion des
vers à leur société littéraire :
<poem>{{Taille|Toi qui dans ces climats tentes de faire éclore
<poem>{{Taille|Toi qui dans ces climats tentes de faire éclore
Le goût des arts si longtemps ignoré
Le goût des arts si longtemps ignoré