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PHYSICIENS ET ASTRONOMES. — I. LES HELLÈNES

à cause de l’instabilité de la matière (fui les forme, de prendre ce <pii se produit dans la

nous voulons connaître les

ment, et nous faisons <

toute vraisemblance. Par suite, au sujet de chacune de ces choses, il faut nous contenter iV à-peu-près (to gyyûçï, nous qui somconime ou dit, au plus bas fond de TUnivers. Qu’il en manifeste par les découvertes qu’on

plupart des cas. Lorsque, (Vautre part, choses célestes, nous usons du sentiappel à une foule d’artifices fort éloignés de mes logés,

soit ainsi, cela est rendu

fait au sujet de ces choses célestes ; car d’hypothèses différentes, on tire les mêmes conclusions relatives aux mêmes objets ; parmi ces hypothèses, il en est qui sauvent les phénomènes au moyeu des épicyçles, d’autres au moyen des excentriques, d’autres encore au moyeu des sphères dénuées d astres et tournant à contre sens L...

» Les dieux, certainement, ont un plus sûr jugement ; mais pour nous, il faut nous contenter d’atteindre seulement rd-/>c//-/>rçx de ces choses ; car nous sommes des hommes, en sorte que nous parlons seulement selon la vraisemblance et que les discours que nous tenons ressemblent à des fables. »

L’Astronomie,donc, ne saisit point l’essence des choses célestes ; elle n on donne qu’une image ; cette image même n’est point exacte, mais seulement approchée ; elle so contente d’d-/ww-/)rc.v. Les artifices géométriques qui lions servent d’hypothèses pour sauver les mouvements apparents des astres no sont ni vrais ni vraisemblables ; ce sont de pures fictions qu’on ne saurait réaliser sans formuler des absurdités. Combinés dans l’unique but de fournir des conclusions conformes aux observations, ils ne sont point déterminés sans ambiguïté ; des hypothèses fort différentes peuvent conduire à des conséquences identiques qui sauvent également les apparences. D’ailleurs, ces caractères do V Astronomie ne doivent pas étonner : ils marquent simplement que la connaissance de l’homme est bornée el relative, que la science humaine ne rait rivaliser avec la science divine. Telle est la doctrine de dus.

Elle est bien loin, certes, de l’ambitieuse Physique qui, au Oûpavoù et dans la Métaphysique^ prétend spéculer sur l’essence des choses célestes, si profondément qu elle parvienne à fixer les principes essentiels de T Astronomiesau-

Pro-

nep’

i. H s’agit des à/JiTTouyzt 7wî0cct considérées par Aristote.