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pour moi, qui m’a pénétré d’une reconnoissance si vive, qu’elle durera, quoi qu’il arrive, autant que je vivrai. »
<section begin="fin"/>pour moi, qui m’a pénétré d’une reconnoissance si vive, qu’elle durera, quoi qu’il arrive, autant que je vivrai. »


L’archevêque avoit écrit en tête du mémoire : « J’ordonne, mon cher neveu, que ce mémoire vous soit remis après ma mort ; je vous conjure de le garder pendant toute votre vie.
L’archevêque avoit écrit en tête du mémoire : « J’ordonne, mon cher neveu, que ce mémoire vous soit remis après ma mort ; je vous conjure de le garder pendant toute votre vie.


''Signé :'' Archevêque-duc de Reims. »
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{{c|XI. MÉMOIRE DE MARINIER, COMMIS DES BÂTIMENTS DU ROI, SOUS COLBERT, LOUVOIS ET MANSART.}}
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Je dois à l’obligeance du savant bibliothécaire de Versailles, M. Leroy, la copie de ce mémoire, qui donne les chiffres exacts des dépenses de Louis XIV à Versailles et à Marly, de 1664 à 1690. Saint-Simon ne parle que d’une manière générale de ce palais ''si immensément cher'' ; et quant à Marly, il se borne à dire « que Versailles n’a pas coûté Marly. » On verra par la suite du mémoire la totalité des dépenses de Louis XIV en bâtiments jusqu’en 1690.
Je dois à l’obligeance du savant bibliothécaire de Versailles, M. Leroy, la copie de ce mémoire, qui donne les chiffres exacts des dépenses de Louis XIV à Versailles et à Marly, de 1664 à 1690. Saint-Simon ne parle que d’une manière générale de ce palais ''si immensément cher'' ; et quant à Marly, il se borne à dire « que Versailles n’a pas coûté Marly. » On verra par la suite du mémoire la totalité des dépenses de Louis XIV en bâtiments jusqu’en 1690.


''À Monseigneur, Monseigneur Hardouin Mansart, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, conseiller du roi en ses conseils, surintendant et ordonnateur général des bâtiments, jardins, tapisseries, arts et manufactures de Sa Majesté''.



« Monseigneur,
''À Monseigneur, Monseigneur Hardouin Mansart, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, conseiller du roi en ses conseils, surintendant et ordonnateur général des bâtiments, jardins, tapisseries, arts et manufactures de Sa Majesté''.
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« Le manuscrit que je prends la liberté de vous offrir n’a point encore vu le jour. Il attendoit son légitime protecteur pour paroître ; le rang que vous tenez aujourd’hui, Monseigneur, n’est pas tant l’effet de la libéralité du prince, que de sa justice et de son discernement ; les superbes édifices dont vous êtes le surintendant et ordonnateur général tiennent tout leur éclat et toute leur magnificence de la grandeur et de la beauté d’un génie inconnu jusqu’à vous ; mais il n’en falloit pas moins pour remplir les grandes idées du plus grand prince du monde. Je n’entreprendrai ici, Monseigneur, ni l’éloge du roi que vous servez, ni le votre, l’un et l’autre sont fort au-dessus de moi ; j’ose seulement vous supplier très humblement, Monseigneur, de vouloir agréer un travail qui est le fruit d’un autre infiniment plus étendu que feu mon père a fait sous les ordres de feu Mgr Colbert.
« Le manuscrit que je prends la liberté de vous offrir n’a point encore vu le jour. Il attendoit son légitime protecteur pour paroître ; le rang que vous tenez aujourd’hui, Monseigneur, n’est pas tant l’effet de la libéralité du prince, que de sa justice et de son discernement ; les superbes édifices dont vous êtes le surintendant et ordonnateur général tiennent tout leur éclat et toute leur magnificence de la grandeur et de la beauté d’un génie inconnu jusqu’à vous ; mais il n’en falloit pas moins pour remplir les grandes idées du plus grand prince du monde. Je n’entreprendrai ici, Monseigneur, ni l’éloge du roi que vous servez, ni le votre, l’un et l’autre sont fort au-dessus de moi ; j’ose seulement vous supplier très humblement, Monseigneur, de vouloir agréer un travail qui est le fruit d’un autre infiniment plus étendu que feu mon père a fait sous les ordres de feu Mgr Colbert.
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