« Page:Nekrassov - Poésies populaires, trad. Halpérine-Kamiksky et Morice.djvu/15 » : différence entre les versions

Dr Yaya (discussion | contributions)
→‎Page non corrigée : Page créée avec « NIKOLAÏ ALEKSEÏEVITCH NEKRASSOV 3 » d’une muse aimable et caressante, chantant » de douces chansons au-dessus de moi... Celle » qui m’a opprimé de bonne he… »
(Aucune différence)

Version du 29 février 2020 à 15:54

Cette page n’a pas encore été corrigée

NIKOLAÏ ALEKSEÏEVITCH NEKRASSOV 3

» d’une muse aimable et caressante, chantant

» de douces chansons au-dessus de moi... Celle

» qui m’a opprimé de bonne heure, c’est la muse

» des sanglots, du deuil et de la douleur, la

» muse des affamés et des mendiants... Ses

» chants simples ne respirent que le chagrin et

» une plainte éternelle. » — Cet homme a enfermé dans ses cadences toutes les larmes, toutes les malédictions de la Russie. Et comme son imagination est aussi riche qu’elle est sombre, sa poésie embrasse tous les aspects de la vie nationale, toutes les conditions de l’homme russe, les villes et les champs, les réalités et les rêves. Mais ces compositions si variées sont uniformément gravées à la manière noire, avec le même corrosif.

Quelle est la place de Nékrassof clans la poésie russe ? Une place secondaire : ses compatriotes le mettent au-dessous des grands lyriques de la période romantique, de Pouchkine et de Lermontof. Il n’a ni la sérénité du premier, ni la passion du second, surtout il n’a pas leur don d’expression musicale, le quid divinum, et