« Page:Boutroux - De la contingence des lois de la nature.djvu/29 » : différence entre les versions
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L’être actuellement donné n’est donc pas une suite nécessaire du possible : il en est une forme contingente. Mais, si son existence n’est pas nécessaire, en peut-on dire autant de sa nature ? N’est-il pas soumis, dans le développement qui lui est propre, à une loi inviolable ? Ne porte-t-il pas en lui-même cette nécessité dont il est affranchi dans son rapport avec le possible ? |
L’être actuellement donné n’est donc pas une suite nécessaire du possible : il en est une forme contingente. Mais, si son existence n’est pas nécessaire, en peut-on dire autant de sa nature ? N’est-il pas soumis, dans le développement qui lui est propre, à une loi inviolable ? Ne porte-t-il pas en lui-même cette nécessité dont il est affranchi dans son rapport avec le possible ? |
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La loi de l’être donné dans l’expérience peut être exprimée par plusieurs formules qui ont, au fond, le même sens : « Rien n’arrive sans cause », ou « Tout ce qui arrive est un effet, et un effet proportionné à sa cause », c’est-à-dire ne contenant rien de plus qu’elle, ou « Rien ne se perd, rien ne se |
La loi de l’être donné dans l’expérience peut être exprimée par plusieurs formules qui ont, au fond, le même sens : « Rien n’arrive sans cause », ou « Tout ce qui arrive est un effet, et un effet proportionné à sa cause », c’est-à-dire ne contenant rien de plus qu’elle, ou « Rien ne se perd, rien ne se |