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[[w:Aulus Septimius Serenus|'''SEPTIMIUS SERENUS''']] (A.), poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses ''Opuscula ruralia'', dont il ne reste que quelques vers (dans les ''Poetæ latini minores'' de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la ''Copa'' et ''Moretum'', qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile.
[[w:Aulus Septimius Serenus|'''SEPTIMIUS SERENUS''' (A.)]], poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses ''Opuscula ruralia'', dont il ne reste que quelques vers (dans les ''Poetæ latini minores'' de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la ''Copa'' et ''Moretum'', qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile.
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[[w:Lucius Septimuleius|'''SEPTIMULEIUS''']] (L.), d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or.
[[w:Lucius Septimuleius|'''SEPTIMULEIUS''' (L.)]], d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or.
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[[w:Saint-Sépulcre|'''SÉPULCRE''']] (Église du {{sc|st}}-), église de Jérusalem bâtie sur l’emplacement même où fut enseveli Jésus-Christ et dans laquelle on conserve son sépulcre.
[[w:Saint-Sépulcre|'''SÉPULCRE''' (Église du {{sc|st}}-)]], église de Jérusalem bâtie sur l’emplacement même où fut enseveli Jésus-Christ et dans laquelle on conserve son sépulcre.
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[[w:Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem|'''SÉPULCRE''']] (Chanoines du {{sc|st}}-), chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des ''Chevaliers du St-Sépulcre'', ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem.
[[w:Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem|'''SÉPULCRE''' (Chanoines du {{sc|st}}-)]], chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des ''Chevaliers du St-Sépulcre'', ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem.
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[[w:Juan Ginés de Sepúlveda|'''SEPULVEDA''']] (J. {{sc|ginez}} de), le ''Tite-Live espagnol'', né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses études à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses ''Œuvres'' (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’''Histoire de Charles-Quint'', le commencement de
[[w:Juan Ginés de Sepúlveda|'''SEPULVEDA''' (J. {{sc|ginez}} de)]], le ''Tite-Live espagnol'', né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses études à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses ''Œuvres'' (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’''Histoire de Charles-Quint'', le commencement de


l’''Hist. de Philippe II'', l’''Hist. de la guerre des Indes'', des ''Lettres'', des ''Opuscules'', des traductions de divers traités d’Aristote. Sépulveda eut avec l’évêque de Chiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre l’apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : ''Democrates secundus, seu De juslis belli causis'' (resté manuscrit).
l’''Hist. de Philippe II'', l’''Hist. de la guerre des Indes'', des ''Lettres'', des ''Opuscules'', des traductions de divers traités d’Aristote. Sépulveda eut avec l’évêque de Chiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre l’apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : ''Democrates secundus, seu De juslis belli causis'' (resté manuscrit).
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'''SERADJ-ED-DAULAH''' (Mirz-Mahmoud-Khan), fils adoptif d'Allah-Werdy-Khan, prince du Bengale, succéda à son père en 1756, se montra lâche, féroce et débauché pendant la courte durée de son règne, prit Calcutta aux Anglais, mais perdit bientôt cette ville (1757), et signa la paix. Attaqué de nouveau la même année, il fut vaincu à la bat. de Plassey, et périt à 22 ans. Avec lui finit l'indépendance du Bengale.
[[w:Siradj al-Dawla|'''SERADJ-ED-DAULAH''' (Mirz-Mahmoud-Khan)]], fils adoptif d'Allah-Werdy-Khan, prince du Bengale, succéda à son père en 1756, se montra lâche, féroce et débauché pendant la courte durée de son règne, prit Calcutta aux Anglais, mais perdit bientôt cette ville (1757), et signa la paix. Attaqué de nouveau la même année, il fut vaincu à la bat. de Plassey, et périt à 22 ans. Avec lui finit l'indépendance du Bengale.
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'''SÉRAI''', c-à-d. ''palais''. ''V''. le nom qui accompagne.
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[[w:Séran de La Tour|'''SERAN DE LA TOUR''']] (l'abbé), littérateur du {{sc|xviii}}<sup>e</sup> s., est auteur de plusieurs compilations historiques estimées : ''Histoire de Scipion l’Africain'', avec les observations de Folard sur la bataille de Zama, Paris, 1738 ; —''Hist. d'Épaminondas'', 1739 ; — ''de Philippe, roi de Macédoine'', 1740 ; — ''de Catilina'', {{corr|1449|1749}} ; — ''de Mouley-Mahamet, fils de Mouley-Ismaël, roi de Maroc'', 1749 ; — ''du Tribunat de Home'', 1774. On a en outre de lui : les ''Amusements de la raison'', 1747, l’''Art de sentir et de juger en matière de goût'', 1762.
[[w:Séran de La Tour|'''SERAN DE LA TOUR''' (l'abbé)]], littérateur du {{sc|xviii}}<sup>e</sup> s., est auteur de plusieurs compilations historiques estimées : ''Histoire de Scipion l’Africain'', avec les observations de Folard sur la bataille de Zama, Paris, 1738 ; —''Hist. d'Épaminondas'', 1739 ; — ''de Philippe, roi de Macédoine'', 1740 ; — ''de Catilina'', {{corr|1449|1749}} ; — ''de Mouley-Mahamet, fils de Mouley-Ismaël, roi de Maroc'', 1749 ; — ''du Tribunat de Home'', 1774. On a en outre de lui : les ''Amusements de la raison'', 1747, l’''Art de sentir et de juger en matière de goût'', 1762.
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