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ne peut passer à la portée de ton regard ou de ton imagination, plus étincelante encore, que tu ne veuilles te l’assujettir. Que de fois, Lumière de ma vie, tu m’as déplu sans que je cesse de t’admirer et de t’adorer ! Personne ne pouvait empêcher que je ne fusse à ta discrétion dès l’instant que je te connus. « À la vie, à la mort ! » entendis-je alors mon cœur murmurer. Adieu, visage chéri, et qu’elle soit bénie, celle, plus douce que toi, dont tu m’as donné le secours. Puissiez-vous avoir, l’une et l’autre, autant de joies que tu m’as vu de peines !

— Injuste ami, sache donc, si je t’ai fait souffrir, que je t’aimais dans chacune de mes respirations, dans mes repas, dans mon sommeil, à toutes les minutes les plus humbles de ma vie,