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Isabelle qui les avaient suivis se glissent dans l’écurie. Elles y apportent leur pitié, des larmes et une ardente activité. Elles voudraient dénouer ou couper la corde qui suspend leur ami, mais elles n’y parviennent pas et se font reconnaître de lui sans parvenir à le secourir. Oriante le serrant de ses deux bras à la ceinture essaye de le soulever. Vains efforts ! Alors Isabelle, se courbant contre terre, presse le malheureux de poser ses pieds sur son dos pour se procurer quelque soulagement.

— Ange de la mort ! lui dit-il avec amour en se ranimant, et c’est elle seule qu’il veut voir.

Mais Oriante n’accepte pas qu’un brouillard, fût-il d’agonie, s’interpose entre aucune âme et son âme de feu et la rejette au second plan. À la fois