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{{Centré|A MESSIEURS LES INFIRMES DE SÉMINAIRE DE ST. SULPICE.<ref>Ce mémoire est assurément de M. Dollier, quoiqu’il n’en porte pas le nom, la note sur le voyage de 1669 justifie ce fait. Je n’ai pas revu ce mémoire tout de mes propres yeux, mais il m’a été relu par le copiste, pendant que je tenais
{{Centré|[{{t|A MESSIEURS LES INFIRMES DE SÉMINAIRE DE ST. SULPICE.<ref>Ce mémoire est assurément de M. Dollier, quoiqu’il n’en porte pas le nom, la note sur le voyage de 1669 justifie ce fait. Je n’ai pas revu ce mémoire tout de mes propres yeux, mais il m’a été relu par le copiste, pendant que je tenais
l’original en mains. Comme cela s’est fait la nuit, quelques erreurs seront peut-être restées, toutefois je puis dire que la copie sera plus lisible quoiqu’il y ait, plus claire, mieux orthographiée que l’œuvre de M. Dollier, souvent indéchiffrable. — août 20, 4h du matin.</ref>}}
l’original en mains. Comme cela s’est fait la nuit, quelques erreurs seront peut-être restées, toutefois je puis dire que la copie sera plus lisible quoiqu’il y ait, plus claire, mieux orthographiée que l’œuvre de M. Dollier, souvent indéchiffrable. — août 20, 4h du matin.</ref>|90}}}}


Je vous envoie, messieurs, celte relation afin qu’elle vous serve d’un vaisseau fort commode pour venir au Montréal sans que vous ayez besoin pour cela de remèdes pour disposer vos corps aux rigueurs du voyage. Si vous êtes incommodés d’un mal de mer importun, ne craignez pas les soulliers en ce trajet car le branlement de ce navire n’augmentera aucunement vos douleurs : si vous avez l’estomac faible et que vous appréhendiez par trop les maux de cœur que cause ordinairement une mer agitée, fiez-vous sur ma parole, tournez hardiment ce feuillet et vous embarquez
Je vous envoie, messieurs, cette relation afin qu’elle vous serve d’un vaisseau fort commode pour venir au Montréal sans que vous ayez besoin pour cela de remèdes pour disposer vos corps aux rigueurs du voyage. Si vous êtes incommodés d’un mal de mer importun, ne craignez pas les soulliers en ce trajet car le branlement de ce navire n’augmentera aucunement vos douleurs : si vous avez l’estomac faible et que vous appréhendiez par trop les maux de cœur que cause ordinairement une mer agitée, fiez-vous sur ma parole, tournez hardiment ce feuillet et vous embarquez
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