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V
LES PETITS CHINOIS
Lorsque Pé-Kang arrivait dans un salon mille exclamations venues de toutes parts accouraient jusqu’à lui. Le voilà ! c’est le Chinois ! un mandarin ! un petit-fils du prophète !
Le jeune homme était toujours grave, silencieux, attentif.
Quand ses grands yeux bleus s’attachaient sur les yeux de son interlocuteur on sentait qu’aucune manifestation intime de l’être ne pouvait lui échapper.