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Ils traversèrent une petite salle à manger en boiserie et entrèrent dans une pièce faiblement éclairée où un réflecteur placé près d’un grand portrait répandait une lumière très douce sur l’image d’une femme aux épaules opulentes, aux cheveux noirs frisés, au sourire pensif, au regard troublant. Levine demeura fasciné : une créature aussi belle ne pouvait exister dans la réalité. C’était le portrait d’Anna fait par Mikhaïlof en Italie.
Ils traversèrent une petite salle à manger en boiserie et entrèrent dans une pièce faiblement éclairée où un réflecteur placé près d’un grand portrait répandait une lumière très douce sur l’image d’une femme aux épaules opulentes, aux cheveux noirs frisés, au sourire pensif, au regard troublant. Levine demeura fasciné : une créature aussi belle ne pouvait exister dans la réalité. C’était le portrait d’Anna fait par Mikhaïlof en Italie.


« Je suis charmée… » dit une voix qui s’adressait évidemment au nouveau venu. C’était Anna, qui, dissimulée par un treillage de plantes grimpantes, se levait pour accueillir ses visiteurs. Et dans la demi-obscurité da la chambre Levine reconnut {{tiret|l’ori|ginal}}
« Je suis charmée… » dit une voix qui s’adressait évidemment au nouveau venu. C’était Anna, qui, dissimulée par un treillage de plantes grimpantes, se levait pour accueillir ses visiteurs. Et dans la demi-obscurité de la chambre Levine reconnut {{tiret|l’ori|ginal}}