« Page:Ivoi - Massiliague de Marseille.djvu/24 » : différence entre les versions
Balises : Corrigée ModificationEnSéquence |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
sance de la vie de la prairie, votre courage, votre adresse. |
{{tiret2|connais|sance}} de la vie de la prairie, votre courage, votre adresse. La Mestiza vous accueillera avec joie. |
||
La Mestiza vous accueillera avec joie. |
|||
En dépit des compliments dont le couvrait Sullivan, le Canadien restait indécis. |
En dépit des compliments dont le couvrait Sullivan, le Canadien restait indécis. |
||
Ligne 9 : | Ligne 8 : | ||
— {{lang|es|Viva el Matanorte ! Viva el padre dell’ independancia !}} (Vive le vainqueur du Nord, le père de l’indépendance !) |
— {{lang|es|Viva el Matanorte ! Viva el padre dell’ independancia !}} (Vive le vainqueur du Nord, le père de l’indépendance !) |
||
Avec leur emballement habituel, les Mexicains, qui portaient Massiliague en triomphe et le ramenaient à |
Avec leur emballement habituel, les Mexicains, qui portaient Massiliague en triomphe et le ramenaient à l’hôtel Iturbide après une promenade triomphale à travers la ville, les Mexicains en étaient arrivés à se figurer que leur héros, pas encore parti pour son expédition, en était déjà revenu victorieux. |
||
l’hôtel Iturbide après une promenade triomphale à travers la ville, les Mexicains en étaient arrivés à se figurer que leur héros, pas encore parti pour son expédition, en était déjà revenu victorieux. |
|||
Heureux don des peuples méridionaux, dans les cerveaux bouillonnants desquels le rêve et la réalité se mêlent de telle façon, qu’eux-mêmes ne les distinguent plus l’un de l’autre. |
Heureux don des peuples méridionaux, dans les cerveaux bouillonnants desquels le rêve et la réalité se mêlent de telle façon, qu’eux-mêmes ne les distinguent plus l’un de l’autre. |
||
Et sur le pavois, Scipion Massiliague, radieux, épanoui, mêlait ses cris à ceux de la foule, lançait des |
Et sur le pavois, Scipion Massiliague, radieux, épanoui, mêlait ses cris à ceux de la foule, lançait des ''galéjades'' (récits fantaisistes) énormes, encourageait son escorte, ses porteurs. |
||
''galéjades'' (récits fantaisistes) énormes, encourageait son escorte, ses porteurs. |
|||
— Hardi, té, mes fils. Je dis mes fils, pécaïre, parce que vous êtes de vrais ''gensses'' du Midi ! Dioubiban ! On se croirait à Marseille. |
— Hardi, té, mes fils. Je dis mes fils, pécaïre, parce que vous êtes de vrais ''gensses'' du Midi ! Dioubiban ! On se croirait à Marseille. |
||
Sullivan et Francis s’étaient précipités à la porte de l’hôtel. |
Sullivan et Francis s’étaient précipités à la porte de l’hôtel. Ils virent arriver le cortège. L’Américain eut un mauvais rire : |
||
Ils virent arriver le cortège. |
|||
L’Américain eut un mauvais rire : |
|||
— Premier acte de notre pièce, dit-il. Supprimer ce « gachupino ». |
— Premier acte de notre pièce, dit-il. Supprimer ce « gachupino ». |
||
Ligne 33 : | Ligne 28 : | ||
— Et si lui-même ?… |
— Et si lui-même ?… |
||
— À l’impossible nul n’est tenu, monsieur Sulli |
— À l’impossible nul n’est tenu, monsieur {{tiret|Sulli|van}} |