Souvent un air de vérité
La Chanson française du XVe au XXe siècle, Texte établi par Jean Gillequin, La Renaissance du livre, (p. 172).
SOUVENT UN AIR DE VÉRITÉ…
Souvent un air de vérité
Se mêle au plus grossier mensonge ;
Une nuit, dans l’erreur d’un songe,
Au rang des rois j’étais monté.
Je vous aimais alors et j’osais vous le dire ;
Les Dieux à mon réveil ne m’ont pas tout ôté ;
Je n’ai perdu que mon Empire.
Voltaire.