Sous l’éventail/24
Sandoz & Fischbacher, (p. xxiv).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/Fi%C3%A8re_-_Sous_l%E2%80%99%C3%A9ventail%2C_1878_%28page_30_crop%29.jpg/350px-Fi%C3%A8re_-_Sous_l%E2%80%99%C3%A9ventail%2C_1878_%28page_30_crop%29.jpg)
xxiv
La Sérénade de Uhland
à mademoiselle florentine augier
— Quel son résonne à mon côté ?…
Le vent m’apporte par saccade
Une mystérieuse aubade
Dont rien n’égale la beauté.
— J’écoute en vain…, nul n’a chanté.
Pour toi, ma pauvre enfant malade,
Nul ne donne de sérénade :
Ce n’est qu’un doux rêve d’été.
— Ah ! ce n’est pas d’un son terrestre
Que vibre le divin orchestre
Auprès duquel je vais m’asseoir ;
Ce n’est point musique mortelle :
C’est un chœur d’anges qui m appelle,
Je monte au ciel, mère, au revoir !