Romantiques, Pétrus Borel, Alexandre Dumas/Théâtre


THÉÂTRE




La Chasse et l’Amour, vaudeville en un acte, par MM. Rousseau, Adolphe et Davy. — Paris, Duvernois, 1825. In-8, 40 p., broché : 5 fr.

Adolphe (de Leuven) est le pseudonyme de de Ribbing ; Davy est celui d’Alex. Dumas.

Cette pièce fut représentée à l’Ambigu-Comique, le 22 septembre 1825.

La Noce et l’Enterrement, vaudeville en trois tableaux, par MM. Davy, Lassagne et Gustave. — Paris, Bezou, 1826. In-8, 48 p., broché : 5 fr.

Gustave est Gustave Vulpian.

Cette pièce fut représentée à la Porte-Saint-Martin, le 21 novembre 1826.

Henri iii et sa Cour, drame historique en cinq actes et en prose, par Alex. Dumas, représenté sur le Théâtre Français, par les Comédiens ordinaires du roi, le 11 février 1829. — Paris, Vezard et Cie, 1829. Première édition, de x et 171 p., avec la vignette sur le titre et, sur la couverture, les attributs du drame ; broché, dans son état d’origine : 40 fr.

Il faut joindre à Henri iii  :

Indications générales pour la mise en scène de Henri iii et sa Cour, drame historique en cinq actes, en prose, de M. Alex. Dumas, par M. Albertin, Directeur de la scène près le Théâtre Français. In-8, 39 p. : 10 fr.

« C’est à propos d’Henri iii qu’il est facile de voir que la faculté dramatique est innée chez certains hommes. J’avais vingt-cinq ans ; Henri iii était ma seconde œuvre sérieuse ; qu’un critique consciencieux la prenne et la soumette au plus sévère examen, il y trouvera tout à reprendre comme style, rien comme plan. J’ai fait cinquante drames depuis Henri III ; aucun n’est plus savamment fait. »

(Mémoires).


Trois parodies de ce drame :

La Cour du roi Pétaud, par Alex. Dumas, Cave, Langlé, A. de Ribbing. — Théâtre du Vaudeville, 28 février 1829. — Non imprimée.

Le Brutal, par Barthélémy (Troin), Michel Masson et Armand Dartois. — Théâtre de la Gaîté, 27 février 1829. — Non imprimée.

Cricri et ses mitrons, petite parodie en vers et en cinq tableaux, d’une grande pièce en cinq actes et en prose, par MM. Carmouche, Josselin de la Salle et Dupeuty, représentée pour la première fois à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 7 mars 1829.

Paris, Quesy, libraire-éditeur, au magasin général de pièces de théâtre. Boulevard Saint-Martin, n°15, 1829. In-8 de 39 p. chiff. : 7 fr.

Un des portraits les plus intéressants d’Alexandre Dumas est celui qu’Achille Devéria jeta, dans une heure de verve, sur une pierre lithographique au lendemain du succès d’Henri III.

Cette lithographie est devenue très rare ; un exemplaire, avec envoi autog., signé d’Alexandre Dumas, à son ami Mardelle, se trouvait dans la vente du cabinet d’Asselineau.

Dumas a raconté l’histoire de ce portrait dans son étude sur Achille Devéria (Les Morts vont vite).

« Mettez-vous là comme vous l’entendrez, me dit Devéria en me montrant un canapé ; surtout ne posez pas.

« Je me jetai à moitié couché sur le canapé ; j’étais à la fois vif et indolent, homme de paresse et homme d’action, créole et européen.

« En une heure le portrait fut fini. — Ricourt (directeur de l’Artiste) promit cent francs à Devéria et emporta sa pierre.

« Je donnerais bien cent francs pour avoir cette pierre là, que Ricourt m’annonce toutes les fois qu’il me voit, et dont il doit me faire cadeau voilà tantôt vingt-cinq ans. »

Stockholm, Fontainebleau et Rome, trilogie dramatique sur la vie de Christine.

Cinq actes en vers, avec prologue et épilogue, par Alex. Dumas ; représenté à Paris, sur le théâtre royal de l’Odéon, le 30 mars 1830.

Throughout

Paris, Barba, Palais Royal (grande cour, derrière le Théâtre Français), 1830. Imprimerie de Lachevardière. In-8 de 191 p. chiff. — Une lithographie pliée, d’après Raffet, représente Paula et Christine, acte V, scène VI.

                        « L’infâme, »
« Nous trahit toutes deux ! »

Voir aussi une lithographie de Devéria, publiée par la Silhouette, acte V, scène VII

« Eh bien ! j’en ai pitié, mon père…, qu’on l’achève. »

Ce drame avait été composé avant celui de Henri III, mais dans une forme plus classique ; toute l’action se passait à Fontainebleau, et le personnage de Paula, devenu le principal ressort dramatique, n’existait pas dans la première conception.

La pièce porte une dédicace au duc d’Orléans.

Le faux titre est précédé de 2 p. d’annonces de la librairie Barba. — Au verso du faux-titre on lit : On trouve chez le même libraire : Henri III, drame en cinq actes du même auteur. — Hernani ou l’honneur Castillan, drame en cinq actes et en vers, par M. Victor Hugo.

Le volume broché : 25 fr.

Parodie de Christine :

Christine, ou Chaillot, Suresne et Charenton, par Carmouche, de Courcy et Dupeuty.

Paris, 1830. In-8, 36 p., broché : 5 fr.

Napoléon Bonaparte ou Trente ans de l’histoire de France, drame en six actes, par Alex. Dumas, représenté sur le théâtre royal de l’Odéon, le 10 janvier 1831. — Paris, Tournachon Molin, 1831. Imprimerie F. Didot. 1 vol. in-8 de x et 219 p. chiff. ; broché : 15 fr.

Couverture chamois ou grise avec la vignette de l’empereur au verso.

« Napoléon eut un succès, mais de pure circonstance : la valeur littéraire de l’ouvrage était nulle ou à peu près. Le rôle de l’espion seul était une création ; tout le reste avait été fait à coups de ciseaux. »

(Alex. Dumas, Mémoires).

Antony, drame en cinq actes, en prose, par Alex. Dumas. Représenté pour la première fois sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le mardi 3 mai 1831. — Paris, Auguste Auffray. In-8, de 116 p., chiff., couverture grise.

Ce drame, en édition originale, se trouve rarement en belle condition et vaut 50 à 60 francs.

Un exemplaire broché d’Antony et enrichi d’un envoi autog., signé de Dumas, est une curiosité romantique d’un grand intérêt. Nous en avons vu un à la librairie Rouquette, en janvier 1879.

Antony fut un des succès les plus retentissants de l’époque romantique.

« Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie ; Antony n’est point une pièce de théâtre. Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. Antony c’était moi, moins l’assassinat ; Adèle c’était Elle, moins la fuite. »

(Alex. Dumas, Mémoires).


La seconde édition de 1832, in-8o de 112 p., a une vignette de Tony Johannot, mise sur bois par Tellier et gravée par Thompson (scène viii du ive acte) : Antony et Adèle après la scène du bal. — Cette vignette est curieuse à un double titre, comme reproduction des toilettes et de l’idéal d’élégance d’alors, et comme ressemblance des deux acteurs, Bocage et madame Dorval.

Autre composition d’Alfred Johannot, lithog. de Lemercier, publiée dans l’Artiste (acte v) : le colonel d’Hervey enfonçant la porte ; Antony soutient d’un bras Adèle morte, et tend de la main droite le poignard au colonel : « Elle me résistait… je l’ai assassinée. »

Parodie :

Batardi, ou le désagrément de n’avoir ni mère ni père, existence d’homme en cinq portions, de M. Dupin.

Représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 30 mai 1831.

Paris, J.-H. Barba, 1831. Imprimerie de E. Duverger. In-8 de 38 p. chiff., plus un f. pour l’annonce des pièces nouvelles publiées par Barba, parmi lesquelles nous remarquons : La Famille improvisée, scènes épisodiques, par M. Henri Monnier. Broché : 8 fr.

Charles VII chez ses grands vassaux, tragédie en cinq actes. Représentée sur le théâtre royal de l’Odéon, le 20 octobre 1831.

Paris, Lemesle et Vve Béchet, 1831. In-8 de 120 p. ; broché, couverture imprimée : 10 à 12 fr.

Deuxième édition. — Les mêmes, 1832. In-8 de 128 p.

Dumas nous apprend, dans ses mémoires, que Charles VII est une triple imitation d’Andromaque, de Gœtz de Berlichingen, de Gœthe, et des Marrons du feu, d’Alfred de Musset.

« Charles VII est surtout une étude, une étude laborieusement faite, et non pas une œuvre prime-sautière ; un travail d’assimilation et non un drame original, qui m’a coûté infiniment plus de labeur qu’Antony, ce qui ne veut pas dire que je l’aime autant qu’Antony. »

Richard Darlington, drame en trois actes et en prose, précédé de La Maison du docteur, prologue, par Alex. Dumas. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 10 décembre 1831.

Paris, J.-N. Barba, libraire, 1832. In-8 de 132 p., broché, avec la couverture : 15 à 20 fr.

D’après Quérard, il n’y aurait que quelques exemplaires de l’édition originale portant le nom de Dumas, les autres portant celui de Dinaux (Prosper Parfait Goubaux). Cette pièce a été faite en collaboration avec Félix Beudin (Dinaux) et Prosper Goubaux. Alex. Dumas a indiqué dans ses mémoires la part exacte de chaque collaborateur. Le prologue a été trouvé par Dinaux-Goubaux et écrit par Dumas. La scène des élections a été faite par les deux premiers ; la scène entre le roi et Richard est de Goubaux seul.

Goubaux était maître de pension, Dumas fils devint un de ses pensionnaires.

Richard Darlington est un excellent drame.

Frederick Lemaitre y déploya un talent prodigieux.

« Je ne sais, dit Dumas, où il avait étudié ce joueur sur une grande échelle qu’on appelle l’ambitieux ; où les hommes de génie étudient ce qu’ils ne peuvent connaître que par le rêve : dans leur cœur. »

Teresa, drame en cinq actes et en prose, par Alex. Dumas. Représenté pour la première fois sur le théâtre royal de l’Opéra-Comique (Salle Ventadour), le 6 février 1832.

Publication de Charles Lemesle. — Paris, Barba, éditeur. Vve Charles Béchet, libraire. Lecointe et Pugin, libraires, 1832.

(Imprimerie de David). In-8 de 164 p. chiff., broché : 15 à 20 f.

Anicet Bourgeois a collaboré à ce drame ; il fournit à Dumas le plan presque entièrement fait.

On lit au verso du f.-titre :

Cet ouvrage se trouve aussi chez Riga, éditeur, faubourg Poissonnière, no 1.

Sous presse, pour paraître chez le même éditeur :

Robert Macaire ou les Héros des Adrets, par Frederick Lemaitre ; 4 vol. in-12, prix 12 fr.

La couverture chamois de Teresa reproduit exactement le titre. Au verso : Annonces des ouvrages d’Alex. Dumas.

L’Artiste a donné une lithographie de Tony Johannot représentant la scène 4 de l’acte v, Arthur renversé aux pieds de Delaunay :

« Vous croyez donc que l’âge a brisé mes forces ? »

Le Mari de la veuve, comédie en un acte et en prose, par M. X… — Paris, Aug. Auffray, 1832 ; in-8, 63 p. chiff. ; broché, couverture imprimée, première édition : 5 fr.

Cette pièce, représentée sur le Théâtre Français, le 4 avril 1832, est attribuée à Anicet Bourgeois, Durrieu et Alex. Dumas. C’est beaucoup d’auteurs pour une comédie aussi médiocre.

Notre exemplaire porte le nom de Dumas seul sur le titre.

L’édition de 1835, Paris, Marchant ; g. in-8 à 2 colonnes, 16 p., ne porte que le nom d’Alex. Dumas.

La Tour de Nesle, drame en cinq actes et en neuf tableaux, par M. Frédéric Gaillardet. Paris, Barba, 1832 ; 1 vol. in-8 de 98 p. Très rare, broché : 100 fr.

« La fin du second tableau fut d’un effet terrible. Et quand, après cette orgie, cette fuite, cet assassinat, ces rires éteints dans les gémissements, on entendit la voix insouciante et monotone de l’avertisseur de nuit, qui criait : Il est trois heures ; tout est tranquille ; Parisiens dormez !
la salle éclata en applaudissements. »

(A. Dumas, Mémoires).

La Tour de Nesle est un drame d’improvisation, comme l’a dit Dumas.

L’exemplaire de J. Janin, relié en mar. viol., par Thouvenin, et adjugé au prix de 180 fr., présentait la singularité d’un envoi aut., signé de M. Gaillardet, ainsi conçu :

« À mon ami J. Janin, Fréd. Gaillardet, seul exemplaire tiré sur vélin (papier vélin) pour lui. »

D’autres exemplaires portent : par MM. Gaillardet et X…

Ce drame qui marque l’apogée du genre, et qui a fait tant de bruit par son succès colossal, les polémiques, les procès, et le duel entre Dumas et M. Gaillardet, fut en réalité composé par ce dernier, retouché par J. Janin et remanié et transformé par Dumas. La scène 9 du premier acte, et les scènes 4 et 5 du troisième sont les seules retouches de Janin qui aient été conservées par Dumas.

Catherine Howard, drame en cinq actes et en huit tableaux, par Alex. Dumas. Représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 2 avril 1834. — Paris, Charpentier, 1834. In-8 de 208 p. ; à la suite se trouve un extrait du catalogue de Charpentier, 8 p. ; br. : 30 fr.

Eau-forte, frontispice, de Célestin Nanteuil (acte iv, scène 10) : Catherine posant la main sur le cœur d’Ethelwood évanoui ; à droite, une fenêtre à châssis de plomb ; clair de lune.

Autre frontispice du même artiste, non mis dans le commerce : Catherine couchée sur sa tombe ouverte ; à droite, le roi à genoux sur les degrés ; à gauche, derrière Catherine, Ethelwood étend le bras pour éclairer le roi avec la lampe, et tire de la main droite un poignard :

Henri

Oh ! il faut que je la voie encore une fois.

ethelwood

Regardez-la donc, sire.


Voir aussi dans la Revue du Théâtre, une curieuse lithographie de l’acteur Mélingue ; Catherine sur son trône, épouvantée par la menace d’Ethelwood, debout, le manteau trainant sur les marches :

« Vous avez voulu une couronne, vous la poserez sur votre tête et elle blanchira vos cheveux. »

Dumas raconte dans ses mémoires, que ce drame médiocre était tiré d’une mauvaise pièce faite par lui : Édith aux longs cheveux.



Angèle, drame en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, Charpentier, 1834. 1 vol. in-8 de 254 p., plus un feuillet à la fin pour les remerciements aux acteurs. À la suite, un extrait du catalogue Charpentier, 4 p. — La couverture jaune, imprimée, reproduit le titre avec la mention : Représenté pour la première fois, sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 28 décembre 1833. Broché : 30 fr.

Frontispice, eau-forte de Célestin Nanteuil (scène dernière) : Henri Muller soutient Angèle éplorée et donne la main droite à la comtesse, qui s’appuie sur son épaule. Le décor est un salon ouvrant sur un jardin ; à droite, une cheminée surmontée d’une pendule et d’un vase ; on aperçoit à droite, confusément, le notaire accoudé à une table. Encadrement de dentelles, oiseaux et fleurs.

D’après Quérard, il existe quelques exemplaires de l’édition originale qui portent, au lieu du nom d’Alex. Dumas, celui d’Anicet Bourgeois.

« J’ai donné à Anicet l’idée d’Angèle ; toutefois c’est lui qui a trouvé, non pas Muller médecin, mais Muller poitrinaire, c’est à dire, le côté profondément mélancolique de l’ouvrage.»
(Alex. Dumas, Mémoires).
Dumas a écrit dans la préface de Caligula, qu’il avait voulu

dans Angèle faire un tableau de mœurs.

Parodie :

Angèle, narrée et commentée par Me Gibou. — 1835. Paris, chez Marchant. In-8, 3 fr.

Don Juan de Marana ou la chute d’un ange, mystère en cinq actes, par Alex. Dumas, musique de M. Piccini ; décors de MM. Cicéri, Nolau, Devoir et Pourchet. — Paris, Marchant, 1836 ; in-8, 303 p. 20 fr.

Voir dans le Monde Dramatique : Une belle et curieuse eau-forte de Nanteuil (acte I, scène 2) : Une salle remplie de dames et de seigneurs ; draperie dans le fond laissant voir la salle du festin brillamment éclairée ; à gauche, à travers le treillis et par l’ouverture d’une croisée, un clocheton se détachant sur un ciel rayé de nuages éclairés par la lune. À droite, le dais recouvrant le bon et le mauvais ange, sur un piédestal ; le mauvais ange est renversé sur le dos ; le bon ange est debout près de lui, un glaive à la main et le pied sur la gorge du vaincu.

Madame Ida Ferrier, devenue plus tard madame Dumas, créa le rôle du bon ange.

Représentée sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 30 avril 1836, cette pièce donna lieu à une parodie : Don Juan de Marana ou la chute d’un ange, drame en dix tableaux, raconté par Robert Macaire et Rertrand, et par l’auteur des parodies de Marie Tudor, Angèle… (M. Roberge). — Paris, Bezou, 1836 ; in-8 de 36 p. 3 fr.

Kean, comédie en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, au Magasin théâtral, boulevard Saint-Martin, 12, 1836.

Représenté pour la première fois, au théâtre des Variétés, le 31 août 1836.

In-8 de 263 p., avec un hommage imprimé à Mme  la duchesse d’Abrantés ; broché, n. r. : 20 fr.

Une charmante lithographie de Camille Rogier a été publiée dans le Monde Dramatique : La loge de Kean (acte iv).

La couverture grise imprimée reproduit le titre. Annonce au verso :

Don Juan de Marana, mystère en cinq actes, par Alex. Dumas. 1 vol. in-8, 6 fr.
Piquillo, opéra-comique en trois actes, par Alex. Dumas (et Gérard de Nerval), musique de M. H. Monpou. Représenté sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 31 octobre 1837. — Paris, Marchant, 1837. In-8 de 84 p., broché, couverture imprimée : 5. fr

Caligula, tragédie en cinq actes et en vers, avec un prologue, par Alex. Dumas. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Français, le 26 décembre 1837. — Paris, Marchant, 1838. 1 vol. in-8 de 176 p., avec la dédicace à l’inconnu (Duc d’Orléans ?) et la préface qui précèdent la pièce.

Il existe des exemplaires en grand papier, dont quelques uns en papier de couleur. 15 à 20 fr.

Ce drame, qui échoua complètement, est cependant une des œuvres remarquables de Dumas, surtout le prologue.

Paul Jones, drame en cinq actes, par Alex. Dumas. Représenté sur le théâtre du Panthéon le 8 octobre 1838. — Paris, Marchant, 1838 ; g. in-8 de 32 p. à 2 colonnes, imprimé dans le Magasin Théâtral. 3 fr.

D’après Quérard, c’est contre le gré de Dumas que ce drame fut représenté dans le bouge de la rue Saint-Jacques. Dumas avait laissé le manuscrit au fameux Porcher, en garantie d’un prêt, qui naturellement ne fut pas rembourse à l’échéance. Porcher donna le manuscrit à son gendre, M. Théodore Nezel, directeur du théâtre du Panthéon, qui corrigea la pièce pour l’adapter audit théâtre.

Mademoiselle de Belle-Isle, drame en cinq actes, en prose, par Alex. Dumas. Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre Français, le 2 avril 1839.

Paris, Dumont, 1839. Avec la dédicace à Mlle  Mars, qui précède la pièce, et les remerciements aux acteurs qui la terminent. 1 vol. in-8, 208 p., couverture imprimée bleue ; broché : 30 à 40 fr.

Cette charmante pièce, dont le manuscrit autographe avait été envoyé par Dumas à la reine d’Espagne, lui valut le cordon de commandeur d’Isabelle-la-Catholique. (Biographie de Dumas par l’Héritier de l’Ain. Paris, 1843, in-8).

Gigoux a lithographié pour l’Artiste la scène 4 de l’acte iii : Gabrielle assise près d’une table qui supporte un vase de fleurs ; Raoul debout, froissant une lettre. Voir aussi dans le Monde Dramatique une lithographie de Salmon : Gabrielle, les mains jointes, debout, supplie Raoul, qui s’est détourné ; une girandole à quatre branches brûle sur un guéridon.

L’Alchimiste, drame en cinq actes, en vers, par Alex. Dumas. Représenté pour la première fois, sur le théâtre de la Renaissance, le mercredi 10 avril 1839.

Paris, Dumont, 1839. 1 vol. in-8, 176 p. ; la couverture jaune imprimée reproduit le titre ; broché : 20 à 25 fr.

Gérard de Labrunie, dit de Nerval, aurait, d’après Quérard, collaboré à L’Alchimiste ; cette assertion n’est pas prouvée.

Un Mariage sous Louis XV, comédie en cinq actes, par Alex, Dumas. Représentée pour la première fois sur le Théâtre Français, le 1er  Juin 1841.

Paris, Marchant, Gh. Tresse, 1841. 1 vol. in-8 de 144 p., avec la dédicace à la ville de Florence ; couverture imprimée bleue ; broché : 20 fr

Lorenzino, drame en cinq actes et en prose, par Alex. Dumas. Représenté sur le Théâtre Français, le 24 février 1842.

— Paris, Marchant, S. d.,1842 ; g. in-8 de 48 p. à 2 colonnes, faisant partie du Magasin Théâtral. Vignette sur le titre.

En collaboration, d’après Quérard, avec Ad. de Leuven (de Ribbing) et Rrunswick (Léon Lhéric). 3 fr.

Halifax, comédie en trois actes, en prose, mêlée de chants, avec un prologue, par Alex. Dumas. Représentée sur le théâtre des Variétés, le 2 décembre 1842. — Paris, Marchant, 1842 ; g. in-8 de 36 p. à 2 colonnes, faisant partie du Magasin théâtral. 3 fr.

En collaboration, d’après Quérard, avec A. d’Ennery (Eugène Philippe).

Les Demoiselles de Saint-Cyr, comédie en cinq actes, par Alex. Dumas. Représentée sur le Théâtre Français, le 25 juillet 1843. — Paris, Marchant, 1843 ; g. in-8 de 48 p. à 2 colonnes ; fait partie du Magasin Théâtral. 5 fr.

À la suite de cette pièce se trouve la lettre d’Alex. Dumas à

J. Janin, qui avait paru dans le journal La Presse du 30 juillet.

Collaboration de MM. A. de Ribbing et Léon Lhéric, d’après Quérard.

Les affirmations de Quérard, relativement aux collaborateurs de Dumas, doivent être admises avec réserve.


Louise Bernard, drame en cinq actes, en prose, par Alex. Dumas. Représenté sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 18 novembre 1843. — Paris, Marchant, 1843 ; g. in-8 à 2 colonnes ; publiée dans le Magasin Théâtral. 3 fr.


Le Laird de Dumbicky, comédie en cinq actes et en prose, par Alex. Dumas. Représentée sur le théâtre royal de l’Odéon, le 30 décembre 1843. — Paris, Marchant, 1844 ; g. in-8 de 44 p. à 2 colonnes ; imprimée dans le Magasin Théâtral. Vignette au titre. 3 fr.


Les Mousquetaires, drame en cinq actes et douze tableaux, précédé de L’Auberge de Béthune, prologue par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. Représenté sur le théâtre de l’Ambigu-Comique, le 27 octobre 1845. — Paris, Marchant, 1845 ; g. in-8 de 59 p. à 2 colonnes ; imprimé dans le Magasin théâtral. Cette première édition, très rare, n’a aucune vignette. 10 fr.

Une édition de ce drame, avec six vignettes, a été donnée en 1846 par le même éditeur.

Parodie :

Les Trois Gendarmes, parodie en un acte et en vers, de MM. Gabriel Richard et Charles Monselet. — Bordeaux, 1846. Grand in-8 du 11 p. à deux colonnes. Devenue rare.5 fr.


La Fille du Régent, comédie en cinq actes, dont un prologue, en prose, par Alex. Dumas. Représentée sur le Théâtre Français, le 1er  avril 1846. — Paris, Marchant, 1846 ; g. in-8 de 35 p. à 2 colonnes ; imprimée dans le Magasin Théâtral. 3 fr.

Tirée du roman de même nom, fait avec la collaboration d’Aug. Maquet.

La Reine Margot, drame en cinq actes et treize tableaux, en prose, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. Représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre Historique, le 20 février 1847. — Paris, Michel Lévy frères, 1847. In-12, format anglais de 152 p., compactes. 3 fr.

Ce drame a eu plusieurs parodies, entre autres : Catherine 3/6, jouée aux Délassements Comiques, et improvisée par MM. Barthélémy, Salvat et Jouhault en moins de 2 jours et : Foyou au Théâtre Historique, pot-pourri en 14 tableaux. — Paris, Vieillot, 1847, in-12.

Le Chevalier de Maison-Rouge, épisode du temps des Girondins, drame en cinq actes et douze tableaux, par Alex. Dumas, en société avec M. Auguste Maquet. — Paris, Michel Lévy frères, 1847. 1 vol., in-12, 5 fr.

Théâtre Historique, 3 août 1847. Mise en scène très réussie des personnages et des épisodes du roman.

Ce drame eut un énorme succès. Le chant des Girondins du dernier acte, devint le chant patriotique de 1848.

Monte-Cristo, drame en cinq actes et onze tableaux, — Première soirée — par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. — Paris, Tresse, 1848 ; in-8 à 2 col., publié à 1 fr.

Monte-Cristo, drame en cinq actes et six tableaux, — Deuxième soirée. — Paris, Tresse, 1848 ; in-8 à 2 col., publié à 1 franc.

Ce drame en deux soirées, représenté au Théâtre Historique, les 3 et 4 février 1849, n’obtint, malgré le talent des interprètes, qu’un succès de curiosité.

Cela n’empêcha pas les auteurs de tirer encore deux autres drames de leur roman pour le public de l’Ambigu.

Le Comte de Morcerf, drame en cinq actes et dix tableaux, — Troisième soirée de Monte Cristo. — Paris, Tresse, 1851 ; in-8 à 2 col., publiée à 1 fr.

Villefort, drame en cinq actes et dix tableaux. — Quatrième soirée de Monte-Cristo. — Paris, Tresse, 1851 ; in-8, publié à 1 fr.

C’est de cette époque, 1845 à 1848, que date l’usage, si fréquent aujourd’hui, d’adapter ou plutôt de mutiler pour le théâtre les romans à succès. Sauf quelques exceptions que le talent hors ligne des deux Dumas et de Georges Sand, ont laissées pour exemple, des mutilations de cette nature relèvent avant tout de la spéculation.


Catilina, drame en cinq actes et en sept tableaux, dont un prologue, par Alex. Dumas, en société avec M. Auguste Maquet. — Paris, Michel Levy frères, 1848 ; 1 vol. in-12 : 3 fr.

Théâtre Historique, 14 octobre 1848.

Ce drame se rattache, comme Caligula, Valeria, Le Testament de César, etc., aux essais tentés par Dumas, Méry, Maquet et Jules Lacroix, et bien avant eux par Shakspeare, pour faire revivre devant le public, une Rome familière, avec ses mœurs, ses vices et sa grandeur ; une Rome vraie, ou du moins vraisemblable, à la place de la Rome et des Romains de la tragédie classique.


La Jeunesse des Mousquetaires, drame en cinq actes et quatorze tableaux, avec prologue et épilogue, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. — Paris, Dufour et Malat, 1849 ; 1 vol. in-8, avec une vignette, publié à 1 fr. 20.

Un des plus grands succès des auteurs et de l’acteur Mélingue, dans le rôle de d’Artagnan.

Théâtre Historique, 17 février 1849. Devenu rare. 5 fr.


La Guerre des Femmes, drame en cinq actes et dix tableaux, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. — Paris, Cadot, 1849 ; 1 vol. in-8, à 2 col., publié à 1 fr.


Le Chevalier d’Harmental, drame en cinq actes, en dix tableaux et un prologue, par Alex. Dumas, en collaboration avec Auguste Maquet. — Paris, Cadot, 1849 ; in-8. 5 fr.

Théâtre Historique, 26 juillet 1849.

Ce drame, très bien charpenté, présente, comme le roman dont il est tiré, un vif intérêt.


Le Comte Hermann, drame en cinq actes et un épilogue, par Alex. Dumas. — Paris, Marchant, 1849. In-8, à deux col., du Magasin Théâtral ; publié à 0 fr. 50. 3 fr.
Ce drame est une des compositions les plus importantes de Dumas, une de celles auxquelles il attachait le plus de prix. L’œuvre fut d’ailleurs remarquablement interprétée (Théâtre Historique, 22 novembre 4849), par Mélingue, Laferrière et Rouvière.

On trouve dans la préface du Comte Hermann ces lignes curieuses :

« Angèle, c’est le rêve du matérialisme : d’Alvimar s’enivre, chante et meurt.

« Antony, c’est le rêve du fou : Antony rêve, croit à l’impossible et meurt…

« Dans le Comte Hermann, au contraire, au lieu de l’amour physique, au lieu de la brutalité matérielle, la chasteté d’une femme et le dévouement d’un homme sont appelés à produire ces effets d’émotions et de larmes que quinze ans auparavant, l’auteur a demandés à d’autres passions. »


Hamlet, prince de Danemark, étude en cinq actes, en vers, sur le drame de Shakspeare, par MM.  Alex. Dumas et Paul Meurice, édition accompagnée d’une notice historique sur W. Shakspeare et de la traduction textuelle, en prose, de l’œuvre originale, par Benjamin Laroche. — Paris, rue du Croissant, 16, 1850. In-4o, publié à : 1 fr. 10

Ce drame, en 8 parties, a été représenté sur le Théâtre Historique, le 15 décembre 1857.

Nous n’avons pas vu d’édition antérieure à celle de 1850.


Urbain Grandier, drame en cinq actes, avec prologue et treize tableaux, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. — Paris, Marchant, 1850. In-8 à 2 col., du Magasin Théâtral, publié à 0 fr. 60 c.

Théâtre Historique, 30 mars 1850. 3 fr.


Trois entr’actes pour l’Amour médecin, par Alex. Dumas.

Théâtre Français, 15 janvier 1850, jour anniversaire de la naissance de Molière. Nous n’avons pas vu cette brochure.


Le Vingt-quatre Février, drame en un acte, imité de la pièce allemande de L. Werner, par Alex. Dumas.

Gaîté, 30 mars 1850. Nous n’avons pas vu ce volume,

La Chasse au Chastre, fantaisie en trois actes et en huit tableaux, par Alex. Dumas. — Paris, Marchant, 1850. in-8 à 2 col., du Magasin Théâtral. 2 fr.

Théâtre Historique, 3 août 1850.

Tirée du roman du même nom.


L’Auberge de Schawasbach, pièce en un acte. — Paris, Marchant, 1850. In-8 à 2 col., du Magasin Théâtral. 2 fr.


Le Cachemire vert, comédie en un acte et en prose (en société avec M. Eugène Nus.) — Paris, Marchant, 1850. g. In-8 à 2 col., du Magasin Théâtral. 2 fr.


La Barrière de Clichy, drame militaire en cinq actes et quinze tableaux, par Alex. Dumas. — Paris. Marchant, 1851. In-8 à 2 col., du Magasin Théâtral, 3 fr.

Représenté pour la première fois sur le Théâtre National (ancien cirque), le 21 avril 1851.


Le Vampire, drame fantastique en cinq actes, en dix tableaux, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet.

Ambigu-Comique, 30 décembre 1851.

Cette pièce a échappé à nos recherches.


La Conscience, drame en cinq actes et en six tableaux, par Alex. Dumas. — Paris, librairie d’Alphonse Tarède, galerie de l’Odéon, 1854, typ. de Ch. Lahure. 1 vol. in-12 de 108 p., avec une dédicace à Victor Hugo, et une curieuse préface, 7 novembre 1854.

Ce drame a été représenté avec succès à l’Odéon, avec Laferrière pour principal interprête (Édouard Ruhberg.)

Broché, couverture reproduisant le titre : 5 fr.


Romulus, comédie en un acte, en prose, par Alex. Dumas. Représentée pour la première fois, à Paris, au Théâtre Français, le 15 janvier 1854. — Paris, à la librairie Théâtrale, boulevard Saint-Martin, 12, 1854 ; imp. veuve Dondey-Dupré. 1 vol. g. in-18, 59 pages. 3 fr.

Cette pièce fut composée par Alex. Dumas, à Melun, en 1851, à l’auberge, dans une nuit, et reçue au Théâtre Français sans nom d’auteur. Il avait, dit-il, tiré cette pièce gaie, d’un roman lugubre en 5 volumes d’Auguste Lafontaine.


Le Marbrier, drame en trois actes, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy frères, 1854 ; 1 vol. in-12, publié à 1 fr., 48 pages : 3 fr.


La Jeunesse de Louis XIV, comédie en cinq actes et en prose, par Alex. Dumas. — Paris, Marchant, 1856. In-8 à 2 col., publié à 1 fr.

Cette pièce fut représentée pour la première fois au théâtre du Vaudeville, à Bruxelles, le 20 janvier 1854.

Les éditeurs, Michel Lévy frères, ont publié en 1874, au prix de 2 fr., une édition in-12 de cette pièce intéressante avec cette mention : « Seule édition conforme à la représentation. » On sait que cette pièce a été reprise avec succès à l’Odéon dans ces dernières années.


L’Orestie, tragédie en trois actes et en vers, imitée de l’antique, par Alex. Dumas. — Paris, à la librairie Théâtrale, boulevard Saint-Martin, 12, 1856.

Au peuple, par Alex. Dumas.

Au faux titre : représentée pour la première fois à Paris, sur le théâtre de la porte Saint-Martin, le 5 janvier 1856.

1 vol. g. in-18 de 107 p.

À la fin : Merci aux artistes qui, après m’avoir fait un succès, m’ont forcé de venir recevoir les applaudissements qui leur étaient dus.

5 janvier 1856. Alexandre Dumas.

Couverture imprimée reproduisant le titre. Broché, 5 fr.

Otto Lorenz indique une édition in-12. Paris, Marchant, 1855. Nous ne l’avons pas vue, et la date de la première représentation nous fait supposer qu’il y a là une erreur.


La Tour Saint-Jacques la Boucherie, drame en cinq actes, en neuf tableaux, par Alex. Dumas et X. de Montépin. — Paris, Marchant, 1856. In-8 à 2 colonnes, publié à 60 cent., 32 pages. 2 fr.

Théâtre Impérial du Cirque, 15 novembre 1856.

Parodie :

La Tour Saint-Jacques-la-Boucherie y parodie en un acte et trois tableaux. Représentée le 20 décembre 1856 au théâtre des Délassements-Comiques.

Nous ne savons si elle a été imprimée.


Le Verrou de la Reine, comédie en trois actes, par Alex. Dumas. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Gymnase-Dramatique, le 15 décembre 1856.

Nous n’avons pas vu ce volume.


L’Invitation à la Valse, comédie en un acte et en prose, par Alex. Dumas. — Paris, Beck, 1857. 1 vol. in-12, publié à 1 fr. 3 fr.

Charmante comédie, pleine de finesse et de sentiment.

Gymnase-Dramatique, 3 août 1857.


L’Honneur est satisfait, comédie en un acte et en prose, par Alex. Dumas. — Paris, Librairie Théâtrale, 1858. 1 vol. in-18, 48 pages : 3 fr.

Cette pièce jouée au Gymnase, le 19 juin 1858, est une traduction par Dumas d’une pièce allemande.


La Dame de Monsoreau, drame en cinq actes et dix tableaux, précédé de L’Étang de Beaugé, prologue, par MM. Alex. Dumas et Auguste Maquet. Représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de l’Ambigu-Comique, le 10 novembre 1860. — Paris, Michel Lévy frères, 1860. 1 vol. in-12 de 196 pages.

Un des meilleurs drames des deux auteurs. 5 fr.


L’Envers d’une Conspiration, comédie en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy frères, 1860. 1 vol. in-12. 3 fr.

Théâtre du Vaudeville, 4 juin 1860.


Le Gentilhomme de la Montagne, drame en cinq actes et huit tableaux avec prologue, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Levy frères, 1860. 1 vol. in-12. de 144 pages. 2 fr.

Porte-Saint-Martin, 12 juin 1860.

Adaptation théâtrale d’un roman médiocre de Dumas : El Salteador.


Le Roman d’Elvire, opéra-comique en trois actes, par MM. Alex. Dumas et Adolphe de Leuven, musique de M. Ambroise Thomas. — Paris, Michel Levy frères, 1860. 1 vol. in-12, publié à 1 fr.

Opéra-Comique, 4 février 1860.


Le Prisonnier de la Bastille, fin des Mousquetaires, drame en cinq actes et neuf tableaux, par MM. Alex. Dumas et A. Maquet. — Paris, Michel Levy frères, 1861. In-4 à 2 colonnes, publié à 60 cent.

Drame tiré du Vicomte de Bragelonne.


Les Mohicans de Paris, drame en cinq actes, en neuf tableaux, avec prologue, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy, 1864. 1 vol. in-12, 3 fr.

Théâtre de la Gaieté, 20 août, 1864.

Dumas a mis en tête de son drame, une curieuse préface, et reproduit la lettre écrite par lui à l’Empereur, à propos de l’interdiction de son drame par la Censure. Dumas dit dans cette lettre qu’il a écrit et publié douze cents volumes.


Les Gardes Forestiers, drame en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy frères, 1865. In-4, édition du Musée Littéraire, publiée à 50 cent.

Ce drame fut représenté pour la première fois à Marseille, sur le Grand-Théâtre, le 23 mars 1858, et nous ne connaissons pas d’édition antérieure à 1865.

Il se trouve dans le tome xiii du Théâtre d’Alex. Dumas, daté aussi de 1865, sous le titre : Les Forestiers, qui seraient alors ici en édition originale.

Dumas a raconté dans une amusante histoire (Bric à Brac, T. i, p. 115), comment il composa ce drame en quatre jours, dans une bastide de Marseille, tout en se livrant à la confection d’une cuisine substantielle ; mais de Villemessant a raconté la chose tout autrement : il prétend que Dumas fit simplement venir de Paris le manuscrit, qui était dans un des tiroirs de son secrétaire. Quelle version est la véritable ?

Gabriel Lambert, drame en cinq actes et un prologue, par MM. Alexandre Dumas et Amédée de Jallais. — Paris, Michel Lévy frères, 1866. 1 vol., in-12, publié à 2 fr.

Ambigu-Comique, 16 mars 1866.

Ce drame a été tiré du roman de même nom.


Madame de Chamblay, drame en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy frères, 1869. 1 vol., in-12, publié à 2 fr.

Salle Ventadour, 4 juin 1868. — Porte-Saint-Martin, 31 octobre 1868.

Tiré du roman de même nom, qui, nous apprend Dumas dans la préface du drame, se rattachait à l’un des souvenirs intimes de sa vie. Brindeau créa d’une manière remarquable le rôle du préfet de l’Eure.


Les Blancs et les Bleus, drame en cinq actes, par Alex. Dumas. — Paris, Michel Lévy, 1874. In-4 à 2 colonnes, publié à 50 cent.

Châtelet, 10 mars 1869. Œuvre posthume.

Ce drame a été publié, la même année 1874, dans la 15Me  série du Théâtre complet d’Alex. Dumas. — Michel Lévy frères.



Éditions collectives du Théâtre de DUMAS.

Nous mentionnerons seulement les deux suivantes :

Théâtre d’Alexandre Dumas. — Paris, Charpentier, rue de Seine-Saint-Germain, 31 ; imp. d’Éverat, 1834–1836. 6 vol. in-8 ; brochés, couverture jaune imprimée, 60 fr.

Le tome premier a un admirable frontispice de Célestin Nanteuil, imprimé à deux tons (un des plus compliqués et des mieux réussis de son œuvre) : — Cartouche tiré en rouge, portant le titre et la tomaison, encadré de huit médaillons représentant les scènes principales des drames, savoir : en haut, Christine : mort de Monaldeschi ; — à gauche, 1. La Tour de Nesle : mort de Gaultier d’Aulnay ; 2. Térésa : Delaunay maudissant Arthur de Savigny ; — à droite, 1. Charles VII : Bérengère poussant Yacoub à assassiner le roi ; 2. Antony : scène dernière (Elle me résistait… je l’ai assassinée) ; — en bas, 1. Richard Darlington : Richard traînant Jenny vers la fenêtre ; 2. Henri III : le duc de Guise demandant au roi de reconnaître la Ligue ; 3. Angèle : Alfred d’Alvimar introduit Henri Muller, les yeux bandés, dans la chambre d’Angèle. — Les huit médaillons sont reliés par des sujets fantastiques et allégoriques.

Cette première collection des œuvres dramatiques d’Alexandre Dumas, arrêtée au sixième volume, contient les œuvres suivantes : Henri III, Antony, Christine, Charles VII, Térésa, Richard Darlington, la Tour de Nesle, Angèle, Catherine Howard, Napoléon Bonaparte, Don Juan de Marana et Kean. La couverture du cinquième volume annonce une série de dix vignettes « gravées par les premiers artistes d’après les dessins de M. Louis Boulanger, pour l’ornement de cette édition ; » ces vignettes n’ont jamais paru. L’édition a été reprise plus tard par Passard, éditeur, rue des Grands-Augustins, qui en a publié 4 nouveaux volumes (tome VII, VIII, IX et X, 1846, (imp. de Crété), contenant : Mademoiselle de Belle-Isle, Halifax, Paul Jones, l’Alchimiste, Le Laird de Dumbicky, le Mari de la Veuve, Lorenzino et Caligula.

Les 10 volumes, 70 à 80 fr.


Théâtre complet d’Alexandre Dumas. — Paris, Michel Lévy frères, 1863 à 1874 ; imp. Bouret, puis Lejay, à Poissy. 15 vol. in-12, publiés à 3 fr. 50 le volume.

Seule édition complète. À ce titre, il faut l’avoir.

Elle est assez correcte, mais trop compacte, et peu satisfaisante pour un bibliophile.

Les pièces renfermées dans cette édition sont celles que nous considérons comme étant de Dumas seul ou en collaboration. Nous n’avons pas cru devoir indiquer celles qui ont été attribuées à Dumas sans preuves suffisantes, et n’ont pas été avouées par lui.