Romantiques, Pétrus Borel, Alexandre Dumas/Comte Hermann (Le)

Le Comte Hermann, drame en cinq actes et un épilogue, par Alex. Dumas. — Paris, Marchant, 1849. In-8, à deux col., du Magasin Théâtral ; publié à 0 fr. 50. 3 fr.
Ce drame est une des compositions les plus importantes de Dumas, une de celles auxquelles il attachait le plus de prix. L’œuvre fut d’ailleurs remarquablement interprétée (Théâtre Historique, 22 novembre 4849), par Mélingue, Laferrière et Rouvière.

On trouve dans la préface du Comte Hermann ces lignes curieuses :

« Angèle, c’est le rêve du matérialisme : d’Alvimar s’enivre, chante et meurt.

« Antony, c’est le rêve du fou : Antony rêve, croit à l’impossible et meurt…

« Dans le Comte Hermann, au contraire, au lieu de l’amour physique, au lieu de la brutalité matérielle, la chasteté d’une femme et le dévouement d’un homme sont appelés à produire ces effets d’émotions et de larmes que quinze ans auparavant, l’auteur a demandés à d’autres passions. »