Romans à lire et romans à proscrire/Acker (Paul)

L’abbé
Revue des lectures (p. 131).

Paul Acker (1874-1915), jeune écrivain qui mena dans un grand journal une vigoureuse campagne en faveur de Lourdes. Il a donné, comme romancier, quelques livres qui ne sont pas sans mérite, mais qui obtiendront difficilement l’entière sympathie des familles catholiques : Amant de cœur ; Petites âmes ; La petite Madame de Thianges (une petite bête à plaisirs) ; Le désir de vivre (observation, mais sentimentalisme réaliste) ; Une aïeule contait (romanesque) ; Entre deux rives (histoire d’un adultère).

Il convient de mettre à part, pour les grandes personnes : Le soldat Bernard ; Les exilés (beau livre, élevé, patriotique, intrigue sentimentale) ; Les deux cahiers (parallèle très soigné entre l’éducation d’hier et celle d’aujourd’hui) ; Les demoiselles Bertram (roman des jeunes filles pauvres) ; L’oiseau vainqueur (luttes d’un inventeur ; idylle saine).