HECTOR FIERAMOSCA, traduit de l’italien, 2 volumes in-8, 1833. — L’action de ce roman se passe en 1503, un an avant la mort d’Alexandre VI. Les Français, sous les ordres du duc de Nemours, vice-roi de Naples, assiégent dans Barlette les deux Colonne et leur allié, ou plutôt leur chef, Gonzalve. De braves chevaliers sont en nombre dans les deux armées ; parmi ceux renfermés dans la place, Hector Fieramosca se distingue entre tous par son courage et sa beauté. Trois Français faits prisonniers dans une sortie par les Espagnols, laissent tomber sur les Italiens quelques paroles de mépris qui sont vivement relevées, et un défi a lieu : dix chevaliers de chaque nation doivent combattre en champ clos contre dix autres, pour décider qui l’emporte des deux peuples en valeur. L’intervalle entre le défi et le combat est rempli par divers incidents tels que l’arrivée de la fille de Gonzalve, qui donne lieu à des fêtes brillantes ; la passion de Fieramosca pour la belle Genèvre, qu’il a soustraite aux violences de César Borgia, etc., etc. Fieramosca, au sortir de la lutte, vole au couvent où est renfermée Genèvre, mais il n’arrive que pour assister à ses funérailles : l’infâme César Borgia lui a fait violence, et elle a succombé à son désespoir. Hector disparaît, et l’auteur nous donne à entendre qu’il a mis fin à ses jours en se précipitant lui et son cheval dans la mer.