(Alexandre-Louis), né à Paris en 1698, mort en 1751.
MILLE ET UN JOURS, contes orientaux, traduits du turc, du persan et de l’arabe, par Petis de la Croix, Galland, Cordonne, Charvis et Cazotte, 5 vol. in-8, fig. 1826. — Ces contes ont un fondement plus raisonnable que ceux des Mille et une nuits. Il s’agit de persuader à une jeune princesse, trop prévenue contre les hommes, qu’ils peuvent être fidèles en amour ; et en effet, la plupart des contes des Mille et un jours sont des exemples de fidélité. Plusieurs sont du plus grand intérêt ; mais il y a moins de variété, moins d’invention que dans les Mille et une nuits. On s’aperçoit d’ailleurs qu’ils sont l’ouvrage d’un religieux, à la multitude de traditions tirées de la théologie musulmane, et à la haine fanatique qu’ils respirent contre la religion des mages, détruite par les successeurs de Mahomet.
On a encore de Petis de la Croix : Lettres critiques de Hadgi-Mehemmed-Effendy à Mme la marquise de G***, in-12, 1735.