Remarques de médecine sur différents sujets/Approbations

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Approbation de Monsieur Vernage, Docteur Regent, & ancien Doyen de la Faculté de Medecine de Paris.



J’ Ay lû par ordre de Monseigneur le Chancelier, un Livre Intitulé, Remarques de Medecine, composé par Monsieur Andry, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris, Lecteur & Professeur Royal ; & je juge que l’impression en sera utile & agreable au Public. A Paris ce 2. Avril 1710.

Vernage.


Approbation de Monsieur Philippes Douté, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris.



LEcrit que Monsieur Andry mon Confrere, met au jour sous le titre de Remarques de Medecine, &c. est un ouvrage rempli de Reflexions judicieuses & bien suivies ; son stile est naturel, ses expressions justes, & la maniere de refuter son sçavant Adversaire est également docte, spirituelle & honneste. Fait à Paris ce 5. Avril 1710.

PH. Douté.


Approbation de Monsieur Du Fresne,
Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris.



Il n’y a pas à douter que la Saignée, la Purgation, & la Boisson, ne doivent tenir rang parmi les meilleurs remedes de la Medecine, & que de l’usage prudent de ces trois secours, ne dépende presque tout le succez qu’on peut se promettre dans le traitement des maladies. Il se trouve cependant des Praticiens dont les uns ne veulent reconnoître que la Saignée, les autres que la Purgation, & les autres que la Boisson. L’Auteur des Remarques de Medecine découvre ici avec beaucoup de science & de solidité l’excez d’un tel abus ; les sages réflexions, dont il fait part au Public sur ce sujet, sont d’autant plus utiles quu’elles facilitent le discernement necessaire pour placer ces secours à propos, qu’elles applanissent les principales difficultez qui pourroient empêcher les timides de se déterminer là-dessus en certaines occasions, & qu’elles sont capables de ramener dans les bornes de la prudence ceux qui présumant trop de leurs conjectures, outrent par une temerité souvent funeste aux malades, l’usage de celui de ces trois remedes pour lequel ils se sont une fois déclarez. Fait à Paris de 7. Avril 1710.

Du Fresne.



Privilege du Roy.



LOUIS par la grace de Dieu, Roy de France & de Navarre : A nos Amez & Feaux Conseillers, les Gens tenans nos cours de Parlement, Ministres des Requestes ordinaires de nôtre Hôtel, Grand Conseil, Prevost de Paris, Baillifs, Senéchaux, & autres nos Justiciers qu’il appartiendra ; Salut. Nôtre Amé Laurent d’Houry, Marchand Libraire à Paris, Nous a tres-humblement fait remontrer qu’il desireroit faire imprimer un Livre intitulé Remarques de Medecine sur differens sujets, principalement sur ce qui regarde la Saignée, la Purgation & la Boisson, composé par nôtre Amé Andry, Docteur en Medecine de la Faculté de Paris ; il Nous plaisoit lui accorder nos Lettres sur ce necessaires. A ces causes, Nous avons permis & permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Livre en telle forme, marge & caracteres & autant de fois que bon lui semblera, de le vendre & debiter par tout nôtre Royaume pendant huit années consecutives, à compter du jour de la datte des Presentes, à la charge qu’elles seront registrées tout au long sur le Registre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris, & ce, dans trois mois du jour & datte des Presentes, que l’impression dudit Livre sera faite dans nôtre Royaume en bon papier & beaux caracteres, conformément aux Réglemens de la Librairie ; & avant que de l’exposer en vente, il en sera mis deux Exemplaires dans nôtre Bibliothèque publique, un dans celle de nôtre Château du Louvre, & un en celle de nôtre trés-cher & feal Chevalier Chancelier de France le Sieur Phelypeaux, Comte de Pontchartrain, Commandeur de nos Ordres, à peine de nullité des Presentes, du contenu desquelles nous vous mandons de faire joüir ledit Exposant ou ceux qui auront droit de lui pleinement & paisiblement, sans souffrir qu’il lui soit fait aucun trouble ni empêchement. Voulons qu’à la copie des Présentes qui sera imprimée au commencement ou à la fin dudit Livre, foy soit ajoûtée comme à l’original. Commandons au premier nôtre Huisser ou Sergent sur ce requis de faire pour l’execution des Presentes tous exploits requis & necessaires nonostant clameur de Haro, Charte Normande & Lettres à ce contraires : Car tel est nôtre plaisir. Donné à Versailles, le quinziéme jour de Mars, l’an de grace mil sept cens dix, & de nôtre Regne le soixante-septiéme. Par le Roy, en son Conseil.

PERRIN.


Registré sur le Registre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris, page 558. Num. 998. conformément aux Reglemens, & notamment à l’Arrest du Conseil du 13. Aoust 1703. A Paris le 7. Mars 1710.

De Launay, Syndic.