XIV.
La nature d’une ligne courbe dans l’espace est donnée
généralement de telle sorte, que les coordonnées
répondant à ses divers points, se présentent sous la forme
de fonctions d’une variable que nous dénoterons par
La longueur d’une telle ligne, depuis un point initial
arbitraire jusqu’au point dont les coordonnées sont
est exprimée par l’intégrale
Si l’on suppose que la position de la ligne courbe
éprouve une variation infiniment petite, de façon quelea
coordonnées des divers points reçoivent les variations
on trouve la variation de toute la longueur
expression que nous changeons en cette forme,
Dans le cas où la ligne est la plus courte entre ses points extrêmes, on sait que tout ce qui se trouve sous le signe intégral doit s’évanouir. Quand la ligne doit être sur une surface donnée par l’équation
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les variations doivent satisfaire aussi à l’équation
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d’où, par des principes connus, on voit facilement que les
différentielles
doivent être respectivement proportionnelles aux quantités
Soient maintenant l’élément d’une ligne courbe, un point sur la surface de la sphère représentant la direction de cet élément, un point sur la surface de la sphère représentant la direction de la normale à la surface courbe ; soient enfin les coordonnées du point et les coordonnées du point par rapport au centre de la sphère. On aura ainsi
d’où il résulte que les différentielles ci-dessus deviennent
Et comme les quantités sont proportionnelles à le caractère de la ligne de plus courte distance consiste dans les équations
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Du reste, on voit facilement que est égal, sur la surface sphérique, au petit arc qui mesure l’angle compris entre les directions des tangentes, au commencement et à la fin de l’élément et que, par suite, il est égal à si dénote le rayon de courbure en ce lieu de la courbe la plus courte. On aura ainsi
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