Rapport fait au nom de la commission chargée d’examiner les candidats au certificat d’aptitude au professorat des écoles normales (ordre des lettres), session d’août 1882

Rapport fait au nom de la commission chargée d’examiner les candidats au certificat d’aptitude au professorat des écoles normales (ordre des lettres), session d’août 1882
Revue pédagogique, second semestre 1882n. s. 1 (p. 428-436).

RAPPORT[1]
FAIT AU NOM DE LA COMMISSION CHARGÉE D’EXAMINER LES CANDIDATS AU CERTIFICAT D’APTITUDE AU PROFESSORAT DES ÉCOLES NORMALES
ORDRE DES LETTRES
(Session d’Août 1882.)



Monsieur le Ministre,

La Commission que vous avez chargée d’examiner les candidats au titre de professeur dans les écoles normales, ordre des lettres, vient d’achever sa double tâche : examen des aspirantes, examen des aspirants.

Aspirantes.

Quarante-sept aspirantes se sont présentées ; vingt-six ont été déclarées admissibles aux épreuves orales ; douze ont été définitivement reçues.

Les compositions écrites n’avaient pas laissé dans l’esprit du jury une impression pleinement favorable. L’une d’elles surtout, celle d’histoire, avait paru rester sensiblement au-dessous de ce qu’il était permis d’espérer. Le sujet, assure-t-on, aurait déconcerté bon nombre d’aspirantes[2]. Il faut pourtant que l’enseignement primaire, et les écoles normales lui doivent cet exemple, rompe avec les traditions qui l’ont trop souvent attardé aux débuts de notre histoire, et qu’il s’habitue à considérer comme faisant partie de son programme et ayant droit à toute son attention les époques qui, par cela même qu’elles sont plus rapprochées de nous, sont pour nous particulièrement intéressantes et utiles à étudier. Cette même pensée a dicté à la Commission le choix des sujets de plusieurs leçons. L’autre composition, celle de méthode, sans s’élever beaucoup, était généralement meilleure[3] ; elle dénotait une certaine habitude d’écrire, de la facilité, de l’élégance même ; il était toutefois fâcheux que la question n’eût pas été creusée un peu plus avant : la plupart des aspirantes n’en avaient guère vu que les côtés les plus connus.

Malgré ces réserves, le jury a fait aussi large que possible la liste d’admissibilité ; il espérait que des aspirantes à qui les compositions écrites n’avaient pas été favorables se relèveraient aux épreuves orales ; son attente n’a pas été de tout point remplie.

Trop de leçons ont été ternes et languissantes. La raison n’en est pas difficile à trouver. Beaucoup d’aspirantes se sont présentées devant nous avec d’amples notes, fruit de leurs heures de préparation ; elles les ont sans cesse consultées, elles les ont suivies pas à pas, parfois elles ont lu plutôt que parlé ! Il n’y a pas de méthode plus mauvaise, plus stérile, Ce qui paralyse le candidat, c’est qu’il pense trop à la situation où il est, aux risques qu’il court, à son amour-propre, à ses intérêts en jeu : il faut que par ua effort, une sorte de secousse, il déprenne sa pensée de lui-mème pour la tourner vers son auditoire, pour l’appliquer à son sujet, pour s’y donner et s’y livrer tout entier ; le mouvement donné, il le suivra et, s’il en est capable, il s’animera, il s’échauffera : du moins est-ce pour lui : a seule chance de se déployer, de se produire, de montrer s’il sait, comment il parle, s’il a sur un auditoire prise et action, en un mot s’il est ou peut être professeur. Ne se détachant pas du texte à l’avance préparé, il restera froid, contraint, mal à l’aise, ennuyé et ennuyeux.

Les aspirantes avaient pourtant un auditoire nombreux dont la seule attitude, si elles eussent voulu l’observer, leur eût été un avertissement : je veux parler des jeunes élèves-maîtresses, si intelligentes, de l’école normale de la Seine. Toutes les fois qu’à leurs oreilles a retenti une parole franche d’allures, occupée des choses, tâchant de les exprimer, les exprimant plus ou moins heureusement, mais les prenant corps à corps, avec cette décision qu’entraîne la connaissance suffisante du sujet et aussi cette bonne grâce de la personne qui consent à s’oublier elle-même pour s’intéresser à ce qu’elle dit, nous les ayons vues, même à a fin d’une de ces longues et lourdes séances dont elles sentaient comme nous le poids, ranimer leur attention, se redresser, écouter non plus par devoir ou par déférence, d’une oreille demi-ouverte, mais par plaisir, avec les pleines forces de leur esprit. Les juges pouvaient alors se dire en toute sécurité de conscience : « Nous avons devant nous une maîtresse vraiment digne de ce nom ; elle se fait écouter ». Instruits par l’expérience, nous avons dans la seconde partie de la session recommandé aux aspirants de n’’apporter avec eux qu’une feuille de papier et encore de dimensions restreintes ; nous nous en sommes bien trouvés, et eux aussi, je crois : cette recommandation devra être maintenue.

Il conviendrait que les aspirantes attachassent plus d’importance aux interrogations. Il semblait qu’elles regardassent leur tâche achevée avec la leçon et que, épuisées par les efforts qu’elles venaient de faire, elles fussent trop heureuses de passer la parole à d’autres et de la leur laisser ; elles n’intervenaient que pour provoquer la réponse : elles ne dirigeaient pas ; cette partie de l’épreuve prenait le plus souvent un ton si insignifiant que le jury y mettait bientôt un terme. Il y a pourtant un art d’interroger, de faire ressortir les grandes lignes, de dégager l’idée principale d’une leçon, de s’assurer si tel point important ou délicat a été bien compris, d’y insister de nouveau, de le remettre, s’il est nécessaire, dans son vrai jour, en toute lumière.

La correction du devoir, n’étant pas précédée d’un aussi long temps de préparation que la leçon, a forcé les aspirantes à se livrer bien plus à elles-mêmes et leur a donné l’occasion de se montrer davantage. Un certain nombre d’entre elles ont dans cette correction fait preuve de méthode ; elles ont commencé par exposer le plan de la copie, le critiquer ; elles ont ensuite cherché, quand il y avait lieu, à y substituer un autre plan ou mieux enchaîné ou plus complet : leur tort a été souvent de ne pas s’arrêter assez aux critiques de détail, fautes de langue, impropriétés de style, ce qui est d’une importance capitale avec de jeunes élèves non formés comme ceux des écoles normales, et aussi de ne pas apporter assez de preuves à l’appui de leur appréciation ; les preuves, ce sont les citations, bien choisies, pas trop longues, mais suffisantes pour éclairer le jury et Lui permettre de juger le jugement.

Nous avons continué à réclamer la lecture expliquée d’une page d’auteur ; c’est une partie de l’examen sur laquelle il importe d’insister avec quelque développement ; je le ferai plus loin : qu’il suffise de dire ici que peu d’aspirantes s’en sont tirées tout à fait à leur honneur.

À la suite de ces épreuves diverses, le jury a dressé par ordre de mérite la liste des aspirantes ; il a considéré celles qui sur cette liste occupent les douze premiers rangs comme de bons esprits, capables dès maintenant de sérieux services dans l’enseignement des écoles normales ; il vous demande pour elles, monsieur le Ministre, le titre de professeur : il s’est arrêté là où il ne s’est plus senti assez renseigné sur le mérite des personnes pour pouvoir s’en porter garant près de vous, soit qu’eu effet ce mérite ne fût pas encore à son point de maturité, soit que les personnes ne l’eussent-pas fait valoir comme il convenait.

Aspirants.

Quatre-vingt-un aspirants se sont présentés ; trente-deux ont été déclarés admissibles aux épreuves orales ; onze ont été définitivement reçus.

Le sujet d’histoire a été par Îles aspirants mieux traité que celui de méthode[4] ; le fond en était généralement solide ; les faits étaient connus : on eût souvent désiré qu’ils fussent mieux présentés ; déjà se trahissait l’inexpérience de la composition et du style. Ces mêmes défauts s’accusaient plus fortement dans le sujet de méthode : n’étant plus soutenue par les faits, la pensée vacillait ; elle manquait de précision et de suite ; les opinions étaient souvent empreintes d’exagération, la langue négligée ou emphatique. Il a semblé à la Commission qu’un certain nombre de candidats avaient abordé avec trop de précipitation, sans s’y être suffisamment préparés, des épreuves qui sont très sérieuses ; il faudra bien cependant qu’on s’habitue à les regarder comme telles.

Cette justice doit être rendue aux aspirants que dans l’épreuve de la leçon ils ont parlé ; quelques-uns, il est vrai, avec une rapidité de débit qu’exagérait encore sans doute l’émotion, d’autres avec une abondance un peu commune et lâche, d’autres enfin avec une aisance ou plutôt une confiance qui dépassait entièrement le but. Certes il est agréable d’entendre quelqu’un parler avec bonne humeur et plaisir ; ce plaisir même est une des marques du professeur, de celui qui aime à exposer, à expliquer sa pensée, à la communiquer, en un mot à enseigner ; mais encore faut-il que ce plaisir ne prenne pas sa source dans un trop facile et trop complaisant contentement de soi-même. Que penser d’un homme qui jusque dans le rôle de candidat ne sait point paraître modeste ? Deux leçons ont été remarquées, l’une sur le caractère d’Auguste dans Cinna, pour la vigueur d’esprit, l’effort personnel dont elle témoignait et pour la fermeté de la parole, l’autre sur les frontières de l’Est de la France, pour la sûreté du savoir et la clarté de l’exposition.

Je n’ai guère plus à louer que précédemment les interrogations qui ont suivi la leçon.

La correction des devoirs ne nous à pas souvent offert les qualités de méthode que nous avions relevées chez les aspirantes, et nous en avons été d’autant plus surpris que la plupart des aspirants, déjà maîtres-adjoints dans les écoles normales, ont dû être préparés par leurs fonctions mêmes à cet exercice. Voici comment il s’est pratiqué presque uniformément : après de très courtes réflexions générales, le candidat commençait à lire la copie, et il allait devant lui, ne s’arrêtant qu’à d’assez rares intervalles pour présenter une observation soit sur la pensée, soit sur le style, selon que le hasard en décidait, puis reprenant sa lecture. Quand le jury, effrayé des proportions que pouvait prendre l’épreuve ainsi entendue, l’invitait à lire les seuls passages décisifs et probants, il paraissait troublé et, après quelques hésitations, quelques essais infructueux, en revenait à sa première manière. Il y a une mesure à garder entre trop lire et, comme nous l’avons reproché aux aspirantes, ne pas assez lire.

Beaucoup de candidats ont également abusé de la lecture dans l’explication de l’auteur. Ils lisaient d’abord la page qui leur avait été indiquée : cela est en effet excellent pour mettre à soi-même et aux autres cette page devant les yeux et dans l’oreille, pour s’en rendre la vive sensation comme présente ; mais, cette lecture achevée, ils la reprenaient de nouveau, cherchant où s’arrêter, où accrocher un commentaire, et, si un de ces commentaires avait interrompu le cours d’une phrase, ils reprenaient la phrase ; et autant de fois la phrase était interrompue, autant de fois ils la reprenaient. Rien de fatigant et de fastidieux comme ces perpétuels recommencements : ils usent Île temps et l’attention, deux choses précieuses qu’il convient de savoir ménager.

Il n’y a du reste peut-être pas d’épreuve sur laquelle tous les candidats, aspirants et aspirantes, se soient montrés plus hésitants. Ceux-ci ont commencé par une biographie de l’auteur, suivie d’une analyse de l’ouvrage dont le morceau était détaché. Combien de temps restait-il alors pour l’étude du morceau lui-même ? Ceux-là s’attachaient aux idées ; ils semblaient toujours craindre qu’elles ne fussent pas assez claires ; ils les traduisaient l’une après l’autre dans leur langage qui, cela va sans dire, ne valait pas celui de l’auteur ; ils les délayaient en deux ou trois formes successives qui n’étaient plus que des à-peu-près, et ils croyaient avoir rempli leur tâche. D’autres ne s’occupaient que des mots, les considérant en ce qu’ils ont de tout à fait matériel, ou à propos de l’un ou de l’autre d’entre eux se livraient aux digressions les plus intempestives. Dans cette admirable fable du Vieillard et des trois jeunes hommes, n’avons-nous pas entendu un aspirant, sans chercher à en dégager la pensée inspiratrice, élevée, touchante, mélancolique, s’arrêter au mot jouvenceau, en étudier l’origine, le rattacher à Jouvence, fontaine de Jouvence, se demander en quel pays était placée cette fontaine, conclure gravement qu’on ne savait pas au juste ?

En écrivant la page étudiée, prose ou vers, développement oratoire ou fable, l’auteur a eu une intention : laquelle ? Il a voulu établir une vérité ou éveiller un sentiment. Quelle vérité ou quel sentiment ? Ce but qu’il s’est proposé, l’a-t-il atteint ? par quels moyens ? que valent ces moyens ? L’expression a-t-elle toujours bien servi l’idée ? est-elle restée en deçà ? n’est-elle pas allée parfois au delà ? Dirions-nous de même aujourd’hui ? car la langue a ses variations. Si quelque tour, quelque terme, ou pour sa force, ou pour sa grâce, ou pour sa finesse, mérite d’être remarqué, montrez que vous en comprenez, que vous en sentez toute la valeur ; mais n’admirez pas à contre-temps. Chaque écrivain a sa manière à lui de poser et d’exprimer sa pensée, ce qu’on appelle son style, des formes et des procédés qu’il affectionne particulièrement : les connaissiez-vous et ici les reconnaissez-vous ? Enfin, cette page mérite-t-elle d’être recommandée à limitation des élèves ? S’il y a des restrictions, quelles sont-elles ? Ces questions peuvent être soulevées et bien d’autres ; car en une telle matière, on ne saurait prétendre enfermer les esprits dans un cadre trop rigoureusement tracé ; il convient de leur laisser une certaine liberté. Là même est l’intérêt de cette épreuve, Mieux que toute autre, elle permet de saisir la nature propre d’un candidat, ce qu’elle a de ressources et de ressort, ce qu’à son fonds il a ajouté par l’étude. À coup sûr, elle nous a permis de nous rendre compte de ce qui manquait au très grand nombre, du défaut capital de leur préparation.

Pour le très grand nombre, en effet, préparer cet examen, c'est avant tout apprendre et se souvenir, emprunter à autrui et emmagasiner.

Cette préoccupation se trahit sans cesse, Des candidats malheureux qu’il m’a été donné de voir, lorsque nous parlions ensemble de la partie littéraire de leurs épreuves, les uns me demandaient quels livres ils devaient prendre et suivre, comme s’il s’agissait d’une doctrine particulière que l’on trouvât toute faite dans un livre particulier et qu’il n’y eût qu’à l’y puiser. Les autres me disaient : « J’ai devant moi deux mois de vacances ; je vais les passer à travailler, je ferai un effort énergique et je serai prêt pour la session d’octobre », — comme si deux mois même d’énergiques efforts suffisaient à donner ce que nous demandons, comme si ce n’était pas chose de plus longue acquisition. Ce que nous demandons, ce n’est pas tant une science qu’un sens, le sens littéraire : or, ce sens ne s’acquiert et ne se développe qu’avec le temps, un certain temps du moins, un régime suivi, une culture patiente, le commerce journalier des meilleurs écrivains, des lectures toujours accompagnées de réflexions, l’exercice du jugement, l’habitude d’avoir une opinion à soi ou de justifier celle des autres. Telle est la voie où nous voudrions voir entrer nos candidats ; et le bon vouloir, la vaillance au travail dont ils ont déjà donné des preuves manifestes sont garants qu’ils y entreront.

Convaincue que l’avenir lui réserve mieux que ne lui offre Je présent, la Commission a restreint sa liste à onze noms.

Permettez-moi, monsieur le Ministre, de vous faire remarquer que l’explication d’une page d’auteur français ne figure pas dans l’arrêté qui a fixé les conditions de cet examen : introduite dès l’origine à titre d’essai dans la pratique, elle s’y est maintenue ; nous l’avons trouvée établie et comme consacrée par les précédentes et nous n’avons eu garde d’y toucher ; mais, en somme, elle n’est qu’une sorte d’annexe de la correction du devoir, comme un complément d’information : ses résultats ne sont pas consignés dans une note particulière. Maintenant que l’expérience a prononcé, ne conviendrait-il pas que cette situation fût régularisée ? La Commission émet le vœu que la lecture expliquée prenne officiellement place parmi les épreuves ; elle durerait vingt minutes ; elle serait précédée d’une préparation d’une demi-heure : lui accorder plus, ce serait retomber dans les inconvénients de la leçon, c’est-à-dire de la forme trop étudiée et trop arrêtée qui Ôte toute spontanéité à la parole et même à la pensée. Elle donnerait lieu, comme les autres épreuves, à une note distincte qui concourrait au total définitif et partant y ferait sentir son influence. Ainsi serait rompu, il est vrai, l’équilibre actuel des deux parties de l’examen, écrite et orale, chacune d’elles étant représentée également par deux notes ; mais à cela même je ne verrais qu’avantage : ne serait-il pas plus logique, en effet, que dans un examen qui a pour objet de rechercher l’aptitude du professeur, de celui qui enseigne par la parole, la partie orale l’emportât sur la partie écrite, celle-ci disposant seulement de deux épreuves et de deux notes, celle-là de trois épreuves et de trois notes ?

Je termine par l’expression d’un autre vœu. Désirant assurer à ses jugements une scrupuleuse unité, la Commission demande que toutes les copies traitant un même sujet soient remises, pour être corrigées, à un seul de ses membres dont le travail serait d’ailleurs finalement vu et accepté par elle : il est probable que, dans ces conditions nouvelles, la correction prendra plus de temps. Pour que l’examen ne se prolonge pas au delà du terme habituel], il sera donc nécessaire de reporter un peu plus tôt la date des compositions, à la fin de juin au lieu du commencement de juillet.

Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l’assurance de mon profond respect.

Le président de la Commission,
E. Anthoine,
Inspecteur général.

  1. Ce rapport, rempli d’observations judicieuses et d’utiles directions pédagogiques, sera certainement lu avec intérêt, non seulement par les futurs candidats au certificat d’aptitude au professorat des écoles normales, mais par toutes les personnes soucieuses de l’avenir de notre enseignement primaire.
  2. Le sujet était : « Tracer le plan d’une leçon de récapitulation faite aux élèves de troisième année d’école normale sur la Restauration. Indiquer les grands faits d’ordre politique, militaire, social, littéraire, sur lesquels on croit devoir insister, les points principaux qu’on veut mettre en lumière, les jugements essentiels et les idées générales qu’on s'efforcera de dégager de cette étude. »
  3. Le sujet de cette composition était : « En quel sens a-t-on pu dire que l’histoire est la règle de la conduite et des mœurs (Rollin, Traité des études, livre v). Cette maxime est-elle applicable à l’enseignement primaire ? Comment et à quelles conditions l’enseignement de l’histoire à l’école primaire pourrait-il concourir à l’éducation morale ? Appuyer l’opinion qu’on soutiendra sur des exemples précis. »
  4. Les sujets des compositions écrites étaient les mêmes que pour les aspirantes.