Politesse canadienne/47
FUNÉRAILLES
Un parent, un ami intime vient de mourir ! Notre premier devoir est de nous rendre auprès des membres de sa famille, partager leur douleur, leur témoigner notre sympathie et notre affection ! Nous devons nous mettre à leur entière disposition et leur rendre tous les services possibles.
Un proche parent, après s’être entendu avec les membres de la famille, s’occupe de toutes les démarches pénibles, regardant les funérailles et l’enterrement. Une parente ou une amie se charge, de même, d’acheter le deuil des dames de la maison.
Le corps du défunt est exposé dans le salon de la maison, transformé en chapelle ardente. Les membres de la famille se tiennent dans une autre pièce ; seuls, les intimes se rendent auprès d’eux.
Le plus grand silence doit régner dans une maison mortuaire.
Les parents, amis et connaissances s’empressent d’envoyer à la demeure du défunt, leurs offrandes de messes, de bouquets spirituels, tributs floraux et témoignages de sympathie.
La coutume d’envoyer des fleurs est plutôt un témoignage de sympathie offert aux survivants, qu’un hommage rendu au défunt, à qui elles ne sont d’aucune utilité ; tandis que les offrandes de messes et les fleurs spirituelles sont toujours profitables à l’âme.
À moins de raisons graves, on doit assister à un enterrement, auquel on a reçu une invitation spéciale. Pour un parent ou un ami, l’accompagnement de la dépouille au cimetière est de rigueur.
Seule, la maladie pourrait, en ces circonstances, faire refuser un service ou une charge quelconque, comme de porter les coins du poële, etc. On peut refuser un plaisir, mais on remplit ses obligations.
Les crêpes sont remis aux invités, dès que ceux-ci pénètrent dans la maison mortuaire.
La place du médecin de famille dans le cortège funèbre, est immédiatement après la famille. avant tous les autres invités.
Les funérailles sont en rapport avec la situation financière du défunt. S’il existe, à ce sujet, quelques dispositions testamentaires, on a soin de s’y conformer en tous points.